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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 17:46

Cette année encore, les Jeunes Communistes des Bouches-du-Rhône affretent un bus pour la fête de l'huma. Il desservira Marseille, Aix et Salon de Provence.


-Départ Vendredi 16 Septembre au soir - Retour Dimanche 18 Septembre en fin d'après-midi, arrivée prévue à Marseille vers minuit.

-La Formule aller/retour est à 70 euros vignette comprise (20 euros).

visueltotal

Il n'ya que 50 places disponibles! Alors contactez vite un militant de la JC, ou à ce numero: 06 89 56 40 65.

 

Pour consulter le programme complet: www.humanite.fr.

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 15:16

sonya

"Étudiante en troisième année de psychologie à l'université d' Angers, militante syndicaliste, Sonia Nour est traînée en conseil de discipline pour "suspicion de fraude", aux côtés d'une autre étudiante.

L'absence totale de sérieux du dossier, notamment l'absence de toute élément matériel de preuve montre que les accusateurs ne croient même pas en ces faits. En particulier, l'absence de constat de fraude établi lors de l'épreuve suffit à prouver la bonne foi de la camarade.

Cette manœuvre dissimule mal un acte de répression syndicale. Certains n'ont pas supporté que des étudiants puissent avoir un avis, agir, et obtenir des avancées, sur la pédagogie et puissent contester la liberté totale dont jouissait le corps enseignant dans la définition des modalités de contrôles de connaissances. Ce sujet n'est pas le seul sur lequel les militants syndicalistes d'Angers, et particulièrement Sonia NOUR, ne se sont pas fait que des amis à l'université. D'ailleurs, cette attaque sur Sonia conclut une suite de menaces proférées quand à la suite de ses études.

Comment ne pas penser que nous sommes en face de répression syndicale alors que l'anonymat des copies n'est pas garantie lors des examens? Cet anonymat est obligatoire, ce qui a été plus d'une fois rappelé par des élus étudiants et balayé d'un revers de main par les instances de l' UFR de sciences humaines de l'université d' Angers. Personne ne peut garantir que l'enseignant qui accuse Sonia de fraude n'avait pas connaissance de son identité lors de la correction de sa copie.

Alors nous, soutiens de Sonia, condamnons les accusations sans fondement adressées tant à notre camarade qu'à l'autre étudiante.

Ce dossier, qui, en l'absence de preuves matérielles ne tiendra la route devant aucune instance démocratique, aurait du être rejeté dès avant son instruction. Cette instruction est un scandale en soi. Il prouve la volonté de brimer l'engagement syndical à l'université. En effet, cette instruction est déjà une condamnation sans procès aux conséquences dramatiques. Son dossier universitaire étant bloqué, Sonia n'a pu avoir ses notes de partiels, ne peut pas se réinscrire à l'université et ne peut donc pas toucher ses bourses à la rentrée.
Pour l'autre étudiante concernée, la situation est presque pire, car elle est également bloquée dans démarches de recherche de stage, et voit son avenir à l'Université durablement obscurci, alors même qu'elle ne joue que le rôle de caution à l'attaque subie par Sonia.

Que dirait-on d'une instance de justice civile, administrative ou pénale qui, sur simple suspicion et sans apporter le moindre élément matériel à l'appui des accusations proférées, pourrait condamner l'accusé au préalable de toute instruction? Les pratiques de l'Université d'Angers sont ici en totale contradiction de tous les principes de l'État de Droit sur lequel repose notre démocratie.

Dans les prochaines semaines, de multiples initiatives seront organisées pour défendre les deux étudiantes, exiger l'abandon des poursuites et faire la lumière sur cet affaire en débusquant les auteurs de cette machination."

 

 

Le Comité National de Soutien à Sonia Nour

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 16:48

Vendredi 2 Septembre

cinéma Jean Renoir, quartier de paradis Saint Roch 

  • Avant première du film "Laïcité Inch Allah" en présence de la réalisatrice franco tunisienne Nadia El fani 
  • Avant première du dernier film de Robert Guediguian "Les neiges du Kilimandjaro" nominé 4 fois dans la catégorie "un certain regard" au dernier festival de Cannes.

Un buffet sera offert entre les deux films.


Samedi 3 Septembre

au parc du prieuré - Martigues Ferrières face à la poste 

  • Marché paysan et solidaire, inauguration de la place de la liberté (11 h 30 )
  • Animation musicale par une pénà
  • Repas paysan "tous unis contre la vie chère !" repas à 3 €
  • Librairie et dédicaces d'auteurs avec l'alinéa et la librairie Diderot
  • Espace enfants
  • Repas "chili concarne" 
  • Concert du groupe Charabias, rock français et balétti avec les Blue Mojo...

Dans l'Agora

  • Vernissage de l'exposition "un programme populaire partagé"
  • Débats :

11 h 00 "Quel avenir pour notre agriculture"

14 h 00  La paix et l'opération "un bateau pour Gaza"

15 h 00 "les chemins de l'émancipation de la femme" 

16 h 00 "Combattre le racisme,vivre ensemble"

17 h 00  "Quel projet pour 2012 ?"


Dimanche 4 septembre

  • Vide grenier
  • Conférence de Charles Silvestre : "Jaurès ou les noces heureuses du journalisme et de la politique"

11 h 30 Allocutions de bienvenue par le Président des Amis de la Fête, le Maire de Martigues et le Secrétaire de la section du P.C.F. suivi d'un apéritif offert animé par la Batuccada de Croix Sainte

12 h 30  Banquet républicain Daube de taureau

aéromodélisme

Jazz O' soleil avec le groupe Duo de Jean Jacques Lion et Thiérry Massé

15 h 30 récital exceptionnel de Francesca Solleville

 ENTRÉE GRATUITE

 

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24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 08:49

 

La guerre civile entre le pouvoir kadhafiste et une « rébellion » hétéroclite, composée de tribus rivales et d’anciens bras droits du dictateur, aura duré six longs mois de combats équilibrés. L’intervention militaire intense de la coalition internationale emmenée par les membres européens de l’OTAN, au premier chef la France et les puissances de l’UE, avec la participation de monarchies absolutistes du Golfe, aura été décisive.

Il faudra attendre certainement des années pour connaître le sinistre bilan humain de cette guerre.

On comprend le soulagement des populations de voir ce cauchemar s’achever. Nous sommes les premiers à ne pas regretter la fin de cette dictature. Mais la nature même de la guerre ne laisse rien présager de bon.

 

Les puissances impérialistes, qui hier encore accueillaient Kadhafi en grande pompe, ne sont intervenues que pour obtenir un régime plus accommodant pour leurs intérêts économiques et notamment pétroliers. Voilà une attente que le « Conseil national de transition » ne décevra pas.

 

110822_raffinerie_Ras_lanouf.jpgLes cours en bourse des trusts pétroliers ENI (Italie), OMV (Autriche) et Total ou GDF-Suez (France) se sont envolés sur les places européennes. Le symbole est parlant. Chaque belligérant compte profiter de la nouvelle répartition du gâteau pour ses compagnies, pour le pétrole, les infrastructures, la reconstruction.

Les dictatures du Golfe, le Qatar et les Emirats arabes ne sont pas les dernières à revendiquer leur part. Dans l’écrasement de la rébellion barheinie, ces « alliés de la démocratie » ont bien cautionné la répression de l’Arabie Saoudite.

 

Les espoirs de certaines composantes du peuple libyen en termes de droits démocratiques sont bien précaires. L’amalgame d’éléments réactionnaires, royalistes, islamistes et surtout ex-Kadhafistes, également affairistes et maffieux, que constitue le CNT, de plus dépendant de l’étranger, n’aura pas cela comme priorité.

Une catégorie est en outre totalement occultée en Libye, dans ce pays dont la population, peu nombreuse, vit de la rente pétrolière : les travailleurs immigrés des pays arabes ou africains qui composent plus de la moitié de la classe ouvrière. Ils ont été ballotés sous les bombes, dans les ports et aux frontières. Ils vont pouvoir revenir sous une exploitation au moins égale, sinon accrue.

L’intervention française, menée par Sarkozy et Bernard Henri-Lévy, avec le soutien de la quasi-totalité des forces au Parlement (Hollande, Aubry, Joly…) aura coûté des centaines de millions d’euros au peuple français, pour semer la guerre et la mort. Elle aura profité aux actionnaires de Total.

 

Il n’y a pas d’ingérence « humanitaire » d’une puissance capitaliste, il ne peut y avoir qu’une agression impérialiste.

Communistes*, nous aurons été parmi les seuls à condamner cette intervention, à contre courant de la propagande de l’idéologie dominante.

Nous continuerons.

 

*PS : Jean-Luc Mélenchon, pour sa part, a soutenu au Parlement européen le principe d’une intervention militaire et nié, contre l’évidence, son objectif impérialiste pétrolier. Ensuite, il a condamné l’intervention, seulement parce qu’elle était menée par l’OTAN. Ses positions, fluctuantes, opportunistes, n’engagent pas les communistes.  

 

source: pcf-paris15.over-blog.com

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 14:27
Nous reprenons un article du regretté économiste Raphaël Thaller et de Lilian Brissaud sur la dette publique. Des faits parlants et une analyse précise et claire.

 

Par Raphaël Thaller et Lilian Brissaud, économistes :

 

« La dette publique, en d'autres termes l'aliénation de l'État, qu'il soit despotique, constitutionnel ou républicain, marque de son empreinte l'ère capitaliste. (…) Comme par un coup de baguette magique, elle confère à l'argent improductif un talent procréateur qui le transforme en capital, sans qu'il ait besoin de s'exposer au dérangement et aux risques des investisseurs industriels et même des placements usuraires ». (Marx, Le Capital).

 

« Les caisses de la France sont vides ».

 

Depuis des années, c'est le même refrain : nous dépensons trop et nous mangeons le pain de nos enfants.

En réalité, le thème de la dette publique a pour but de nous faire accepter une diminution des dépenses publiques, qui répond elle-même à l'objectif de diminution des impôts. Plus exactement : les impôts payés par les entreprises et par les classes riches de la société, c'est-à-dire le capital.

On peut alors montrer que si la dette constitue bien un problème, ce problème n'est pas celui que l'on prétend. De sorte que ceux qui n'ont pas de mots assez durs pour la fustiger n'ont en réalité aucunement l'intention de la supprimer.

 

Si l'État emprunte de l'argent, c'est pour pouvoir combler ses déficits budgétaires, c'est-à-dire la différence entre ses dépenses et ses recettes fiscales.

 

Ce déficit s'est élevé à 56 milliards d'euros en 2008 et à 100 milliards en 2009. Ce déficit ne provient pas d'un excès de dépenses publiques mais de la politique de baisse des impôts.

Ce phénomène a été reconnu par Gilles Carrez, rapporteur UMP de la commission des Finances de l'assemblée nationale : « L'accumulation de baisses d'impôts depuis 2000 semble avoir conduit à un accroissement du déficit structurel car, si le taux de prélèvements obligatoires apparaît en baisse tendancielle sur la décennie, le taux de dépenses publiques, en revanche, reste stable. »

 

En clair : les dépenses sont constantes, les recettes diminuent.

 

S'il n'y avait pas eu toutes les baisses d'impôt effectuées depuis dix ans, les recettes de l'État auraient dû se monter en 2008 à 348 milliards d'euros, à comparer aux 265 milliards collectés en réalité.

 

Il manque donc chaque année au moins 83 milliards d'euros dans les caisses de l'État !

 

Cela concerne surtout l'impôt sur le revenu, payé par les plus riches, ainsi que l'impôt sur les sociétés : crédit d'impôt recherche, taxation réduite des plus-values, taxe professionnelle. Il faut y ajouter les droits de succession, le bouclier fiscal, la baisse de la TVA pour les restaurateurs.

 

Qui ne paie pas ses impôts s'enrichit.

 

Chaque année, le déficit se reproduisant au rythme des nouvelles baisses d'impôts, on entretient ainsi le mythe d'un État trop dépensier. D'autant qu'il existe en France une certaine aversion populaire à l'égard de l'impôt. La classe dirigeante s'appuie habilement sur elle pour véhiculer sa propre haine envers l'impôt, voie royale vers les privatisations et le démantèlement du service public.

 

En outre, la dette nourrit grassement la « classe des créanciers de l'État », que Marx déjà dénonçait.

 

Car on n'emprunte qu'aux riches. L'État se tourne vers ceux qui cherchent à prêter leur argent, c'est-à-dire à le placer : banques, assurances… Ce qu'on appelle les marchés financiers. Il s'agit d'une fonction spécifique au capitalisme : le capital de prêt, générateur d'intérêts.

On aura compris que ces « investisseurs » à qui l'État s'adresse sont ceux qui bénéficient des allégements fiscaux !

 

Ce que l'État ne leur prend plus sous forme d'impôt, désormais il leur emprunte, avec remboursement du prêt.

 

Quand on prétend que ce seront « nos enfants » qui paieront « nos dettes », c'est un jugement unilatéral, car ce sont les enfants des créanciers qui se feront rembourser par les enfants des débiteurs. La dette n'est donc pas une affaire entre générations, mais c'est un règlement de comptes, à l'intérieur d'une même génération, entre créanciers et débiteurs.

 

Au remboursement de la dette s'ajoute le paiement des intérêts.

 

Plus de 40 milliards d'euros sont ainsi versés chaque année aux créanciers de l'État. C'est le deuxième poste du budget.

Les créanciers vont demander des intérêts les plus élevés possibles, quitte à propager l'idée que l'État est en faillite, comme on l'a vu pour la Grèce.

Plus le débiteur est réputé pauvre, plus le risque d'insolvabilité est important, plus les intérêts à payer sont élevés : qui paye ses dettes s'appauvrit.

 

La Grèce a dû payer des intérêts deux fois supérieurs à ceux de l'Allemagne.

 

Or, les créanciers justifient la hausse du taux d'intérêt par le prétendu risque qu'ils encourent. Mais ils demandent aux États les plus riches, à l'Europe tout entière, au FMI, de garantir les prêts afin précisément de supprimer tout risque !

Il est enfin à noter que la dette publique s'internationalise : les sommes prêtées à l'État français par des créanciers étrangers sont égales aux sommes prêtées par des créanciers français à des États étrangers.

Les États conduisant tous la même politique fiscale, cela fait croire que chaque État est prisonnier des marchés financiers et tributaire de la bonne appréciation des agences de notation.

En réalité, c'est l'inverse : ce sont les « investisseurs » à la recherche de bons placements lucratifs qui sont dépendants des choix politiques délibérés effectués par les États à leur profit.

 

La dette publique est trop rentable pour disparaître.

 

Rentable économiquement, mais aussi politiquement, car elle fonde la baisse des impôts, qui est un vrai programme politique à elle toute seule.

 

C'est bien une véritable contre-révolution fiscale qui s'opère.

 

La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen stipule que l'impôt est une « contribution commune, également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés ».

Cet impôt-là est en train de disparaître. L'histoire ne se répète pas, dit-on. C'est faux. Car si l'on veut mater cette contre-révolution fiscale, et il en est encore temps, il faudra bien recommencer l'affaire à son commencement.

 

Débiteurs de tous les pays, unissez-vous !

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 19:10

La période estivale arrivant, beaucoup d’étudiants sont contraints de chercher un emploi saisonnier quand ils ne sont pas déjà salariés lors de l’année universitaire. Parce qu’ils sont issus des milieux populaires, ils ne peuvent financer leurs études que par leur propre travail, avec les conséquences que l’on connaît sur leur réussite.

saisonniers_2011.jpgOuvriers et employés, dans les champs et sur les chantiers, dans les usines et dans les entrepôts, dans les magasins et dans les restaurants… Ces emplois saisonniers sont généralement précaires : contrats pourris – CDD, intérim. Trop souvent, les saisonniers sont contraints de travailler au noir, sans aucune protection sociale en cas d’accident… L’objectif de cette précarité : faire régner la terreur chez les travailleurs pour imposer des salaires de misère et des cadences infernales: souvent plus de 10 heures de travail quotidien, les dimanches et jours fériés inclus.

Rien que dans notre département, combien de serveurs dont on ne paye pas les heures supplémentaires à Aix-en-Provence, combien de caissières qui sont réquisitionnées tous leurs dimanches à Plan de Campagne !?

Cet été, les Jeunes communistes des Bouches-du-Rhône ont décidé de mener la lutte pour la défense des droits des travailleurs saisonniers ! Dans les cités universitaires, dans les foyers de jeunes travailleurs, les Jeunes communistes vont à la rencontre des saisonniers pour leur proposer de s'organiser, de se syndiquer. Trop souvent l'emploi saisonnier est perçu comme un travail temporaire sur lequel nous n'avons aucune prise. Nous disons que seuls, nous ne pouvons rien mais qu'ensemble nous pouvons porter nos revendications jusqu'à satisfaction.

Les patrons veulent vous faire croire qu'ils sont généreux de nous dépanner d'un travail l'été. Non, ils ont besoin de nous pour faire face au surcroît de travail lié aux touristes. Pas question de tout accepter ! De haute lutte, les salariés, les syndicats, les communistes au premier rang avec eux, ont acquis un droit du travail, des droits sociaux. Les patrons ne vous en informeront pas. Nous si! Défendons-nous! Ce n'est pas parce que nous sommes jeunes que nous devons nous taire et tout accepter sur le lieu de travail !

Nous exigeons :

- Le paiement de chaque heure travaillée.

- Les deux jours de repos obligatoires par semaine.

- Le paiement des heures supplémentaires majorées.

- Le respect de la dignité du travailleur par un logement correct et des horaires de travail normaux.


Tract en PDF
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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 16:18

A l'heure ou la crise frappe durement la jeunesse et les travailleurs dans le monde entier, les gouvernements aux ordres de la bourgeoisie nous font payer le prix fort. Salaires qui stagnent, chômage et précarité en augmentation, menaces contre la sécu, hausse de l'âge de départ à la retraite, attaques contre le droit de grève... et ça ne fait que commencer.

A Gemenos près de Marseille, les ouvriers de Fralib (les sachets de thé éléphant) luttent contre la délocalisation de leur usine. Les propriétaires de l'unité de production, le groupe Unilever, bien connu pour son attitude colonialiste et ses délocalisations sauvages ne veut rien entendre.

Pendant ce temps la jeunesse ouvrière subit la msère, le chômage et la précarité. Nous sommes tous concernés par la sauvegarde de l'emploi, notamment industriel. A chaque usine qui ferme, c'est notre avenir qui s'assombrit.

C'est pourquoi nous tenon à relayer le communiqué des salariés de Fralib, publié après qu'ils aient été déboutés.

 

"Le Tribunal de Grande Instance a rendu son jugement ce matin.

Il a débouté le Comité d’entreprise de ses demandes d’annulation de la procédure d’information et de consultation et du Plan de Sauvegarde de l’Emploi. 

Cette décision est critiquable dans la mesure où elle n’apporte pas de réponse précise aux critiques fondées que nous avons formulées. Nous continuons de penser que la procédure d’information et de consultation du Comité d’Entreprise n’est pas une simple formalité et que les représentants des salariés doivent disposer d’informations précises leur permettant de se prononcer valablement et en toute connaissance de cause. Nous avons donc d’ores et déjà décidé de faire appel de cette décision. Cette décision ne constitue, en rien, un démenti aux affirmations des organisations syndicales quant à la rentabilité, et à l’efficacité économique de notre site. Elle n’entrave pas non plus la poursuite de notre lutte et notre détermination pour le maintien de l’activité industrielle et la préservation de nos emplois.


L’action juridique n’est qu’un volet de notre lutte et un moyen de plus pour imposer le maintien d’une activité industrielle sur le site et des emplois. Une autre partie de notre activité consiste à démontrer, de manière irréfutable, que la décision d’UNILEVER de fermer notre site est un véritable scandale, que les conditions existent pour poursuivre une activité, et maintenir l’emploi pour les 180 familles. Nous avons, pour cela, avec le soutien des collectivités territoriales, initié une étude économique sur une solution alternatif afin d’évaluer précisément les conditions de sa rentabilité. Un rapport d’étape a été remis par l’expert chargé de cette étude et sur lequel nous souhaitons pouvoir, avec les collectivités territoriales engagées à nos cotés, communiquer par voix de presse dès le début de la semaine prochaine.


Ce matin, par une note, la direction de Fralib a invité les salariés à prendre « sereinement » leurs vacances pendant les 3 semaines à venir. En assemblée générale, avec une grande majorité des salariés nous avons décidé de rester vigilants et mobilisés. Nous avons pris les dispositions d’organisation afin de mettre « notre » usine sous surveillance. Nous ne sommes pas dupes s’agissant des buts recherchés par la direction à travers cette communication et visant à nous éloigner du site, et à altérer notre vigilance et notre détermination.


Vous l’aurez compris, nous ne lâchons rien et nous continuons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté : contre la fermeture de l’usine, pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité."


ENCORE ET TOUJOURS :

CONTINUONS LE BOYCOTT DE LIPTON !

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE !

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 16:46

En pleine crise du capitalisme, même s’il ne faut pas feindre d’ignorer la montée de l’extrême droite et autres symptômes de désespoir, on discerne un besoin de perspectives politiques – besoin qui s’exprime, ici et là sur la planète, dans des mobilisations fort diverses. L’œuvre et l’action de Lénine, penseur majeur de la révolution, nous éclairent dans cette recherche. J’identifie dans cette œuvre six thèses qui me paraissent avoir conservé toute leur actualité.


1 – La révolution, tout d’abord, est une guerre. Lénine compare la politique à l’art militaire, et souligne la nécessité qu’existent des partis révolutionnaires organisés, disciplinés  : car un parti n’est pas un club de réflexion (dirigeants du PS  : merci pour le spectacle  !).


2 – Pour Lénine, comme pour Marx, une révolution politique est aussi et surtout une révolution sociale, c’est-à-dire un changement dans la situation des classes en lesquelles la société se divise. Cela signifie qu’il convient toujours de s’interroger sur la nature réelle de l’État, de la «  République  ». Ainsi, la crise de l’automne 2008 a-t-elle montré, avec évidence, combien dans les métropoles du capitalisme, l’État et l’argent public pouvaient être mis au service des intérêts des banques et d’une poignée de privilégiés. L’État, autrement dit, n’est nullement au-
dessus des classes.


3 – Une révolution est faite d’une série de batailles, et c’est au parti d’avant-garde de fournir, à chaque étape de la lutte, un mot d’ordre adapté à la situation et aux possibilités qu’elle dessine. Car ce ne sont ni l’humeur que l’on prête aux «  gens  », ni l’ «  opinion  » prétendument mesurée par les instituts de sondages qui sont à même d’élaborer de tels mots d’ordre. Lorsque, au paroxysme d’une série de journées de manifestations, 3 millions de personnes se retrouvent dans la rue (c’est ce qui s’est produit en France, début 2009), il y a nécessité de leur proposer une perspective autre que la seule convocation d’un énième rendez-vous entre états-majors syndicaux. Faute de quoi, le mouvement s’épuise, et décourage ceux qui ont attendu en vain que leur soit indiquée la nature précise des objectifs à atteindre ainsi que le sens général de la marche…


4 – Les grands problèmes de la vie des peuples ne sont jamais tranchés que par la force, souligne également Lénine. «  Force  » ne signifie pas nécessairement, loin s’en faut, violence ouverte ou répression sanglante contre ceux d’en face  ! Quand des millions de personnes décident de converger en un lieu, par exemple la place Tahrir, au centre du Caire, et font savoir que rien ne les fera reculer face à un pouvoir détesté, on est déjà, de plain-pied, dans le registre de la force. Selon Lénine, il s’agit surtout de battre en brèche les illusions d’un certain crétinisme parlementaire ou électoral, qui conduit, par exemple, à la situation où nous sommes  : une «  gauche  » tendue presque tout entière vers des échéances dont une masse immense de citoyens, à juste raison, n’attend… presque rien.

5 – Les révolutionnaires ne doivent pas dédaigner la lutte en faveur des réformes. Lénine est, certes, conscient qu’à certains moments, telle réforme peut représenter une concession temporaire, voire un leurre, auquel consent la classe dominante afin de mieux endormir ceux qui tentent de lui résister. Mais il considère, cependant, qu’une réforme constitue la plupart du temps une sorte de levier nouveau pour la lutte révolutionnaire.


6 – La politique, enfin, depuis l’aube du XXe siècle, commence là où se trouvent des millions, voire des dizaines de millions d’hommes. En formulant cette sixième thèse, Lénine pressent que les foyers de la révolution tendront à se déplacer toujours davantage vers les pays dominés, coloniaux ou semi-coloniaux. Et, de fait, depuis la Révolution chinoise de 1949 jusqu’à la période des indépendances, dans les années 1960 du siècle dernier, l’histoire a très largement confirmé ce dernier pronostic. — Bref, il faut lire Lénine, après le déluge et la fin du «  socialisme réel  ». Le lire, et le relire encore. Afin de préparer l’avenir.

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Article publié dans l'humanité le 29 Avril 2011

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 17:53

Ce mercredi 20 juillet, deux jeunes communistes ont pu rencontrer Salah Hamouri pendant près de trois heures. Pour nous qui menons la campagne pour la libération des prisonniers politiques palestiniens et en particulier celle de Marwan Barghouti et de notre compatriote Salah Hamouri, cette rencontre était capitale.

Après avoir passé les nombreux sas de sécurité, les deux jeunes communistes prennent place dans une ancienne salle de classe pour la rencontre. Après plusieurs minutes d’attente, Salah arrive enfin. L’émotion est sur tous les visages.

Très vite pourtant, Salah évoque la situation de tous les prisonniers politiques palestiniens faisant primer le « nous » sur le « je » avec une modestie extrême. Aussitôt, s’oubliant, il évoque les 300 enfants âgés de 7 à 18 ans qui croupissent dans les geôles israéliennes. « Qu’est-ce qu’un État comme Israël et ses 250 bombes nucléaires peut craindre d’un enfant de sept ans ? Pourquoi refuser aux 18 prisonniers atteints du cancer le droit de mourir dignement chez eux ? » Le traitement des prisonniers politiques palestiniens par Israël brave toutes les conventions internationales, mais ce n’est toujours pas assez pour certains ! Le gouvernement veut durcir encore la détention des prisonniers politiques avec la « loi Shalit ». 

Face au sort réservé aux prisonniers politiques palestiniens et au peuple palestinien tout entier, Salah Hamouri a souligné avec force la nécessité de l’unité de tous les Palestiniens. « Divisé, aucun peuple, n’a jamais obtenu sa libération nationale ! »

Dans ce combat, la reconnaissance de l’ État palestinien à l’ONU au mois de septembre est aux yeux de Salah un point très important même s’il souligne dans le même temps qu’il s’agira – si cette reconnaissance a bien lieu – d’un point de départ et non d’arrivée (mur, colonies, checkpoints, refugiés...).

La rencontre s’est close avec les questions d’actualité. Salah a ainsi évoqué l’arraisonnement du bateau français pour Gaza. Il a pointé la responsabilité de l’ État français, de l’Union européenne et de la communauté internationale dans cet épisode tragique. En décourageant, en critiquant et en ne protégeant pas cette initiative de solidarité internationale, ils se rendent complices du blocus de Gaza.

Salah a enfin tenu à remercier avec chaleur tous les jeunes communistes pour leurs actions : « Sans vous tous qui luttez en France et dans le monde pour la cause palestinienne, notre combat ne pourra pas être victorieux. »

Ne relâchons pas nos efforts avant la libération de Salah prévue le 28 novembre prochain.

 

Liberté pour Salah ! Liberté pour tous les prisonniers politiques palestiniens ! Liberté pour la Palestine !

 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 13:52

Faisons de SALAH HAMOURI notre citoyen d'honneur !

Jeunes Communistes d'Istres : Faisons de SALAH HAMOURI notre citoyen d'honneur
A Monsieur le Maire, 
Aux Conseillers Municipaux, 
Aux Istréens 

«Persévérer jusqu'à ce que la bête venimeuse ait été obligée de dégorger son venin», telles sont les paroles qu'a prononcé Jean Jaurès, il y a plus de cent ans, pour caractériser la volonté qui  l'animait dans sa lutte pour la libération d'Alfred Dreyfus. La «bête venimeuse», à l'époque, c'était la «justice» militaire française qui avait condamné un innocent à la déportation à vie, sur la base du mensonge,  avec la complicité d'une République trop lâche à l'égard de ses propres principes. 

Faisons Salah Hamouri, «citoyen d'honneur de la ville d'Istres » comme une volonté analogue à celle de Jean Jaurès qui s'exprimait pour témoigner de l'urgence d'agir pour sa libération et condamner la tiédeur complice du gouvernement français.

Salah Hamouri, jeune franco-palestinien, a été condamné, sans preuve ni témoin à purger une peine de 7 ans de prison en Israël pour « délit d’intention » d’attentat. Face au silence assourdissant des politiques et des médias français, estimant de notre devoir, en qualité de défenseurs des Droits de l’Homme partout dans le monde, de contribuer à la mobilisation pour obtenir la libération et le retour en Palestine de notre compatriote. 

Cela fait maintenant six ans que notre jeune compatriote Salah Hamouri est en prison en Israël. 
Six ans en prison alors qu’il n’a commis aucun acte délictueux. 
Six ans qu’un Français est en prison en Israël pour des raisons politiques, et uniquement politiques. Il est le seul dans ce cas dans le monde. 

Avec l'affaire Florence Cassez au Mexique, Nicolas Sarkozy a réaffirmé « qu'aucun français ne devait être détenu à l'étranger ». La France demande sans faiblir la libération du caporal franco-israélien Gilad Shalit qui appartient à une armée d'occupation et qui a été capturé les armes à la main sur son char, mais elle ignore les 11000 prisonniers palestiniens dont Salah Hamouri. Ce d'autant plus parce que les parents de Ghilad Shalit et de Florence Cassez ont été reçus à l'Élysée et que Monsieur Sarkozy refuse de rencontrer Denise Hamouri, la mère de Salah. Cette différence de traitement scandaleuse nous interpelle et doit interpeller tous les démocrates. Si elle se poursuivait cela voudrait dire qu’aux yeux du Président de la République il y a des citoyens de première zone et d’autres de seconde zone. Implicitement et de part son comportement, le chef de l’Etat affirmerait alors que les Français ne sont plus désormais égaux en droits. 

C’est donc pour rompre ce silence, interpeller la classe politique dans son ensemble et faire pression sur le chef de l’Etat afin qu’il intervienne comme il s’y était engagé lors de sa campagne électorale pour les élections présidentielles et qu’il reçoive enfin Denise Hamouri 

Pourquoi ce silence ? Pourquoi cette «chape de plomb» sur l'emprisonnement de Salah Hamouri ? 

Il faut que la vérité se sache, qu’elle éclate pour que l’on ne puisse plus manipuler l’opinion en inversant des situations ou des rôles entre Gilad Shalit et Salah Hamouri.

Le premier est franco-israélien, certes, mais il est soldat de l’armée d’occupation, il en porte l’uniforme. Cette même armée qui a commis des crimes horribles dans la bande de Gaza, et c’est en sa « qualité » et en tenue de soldat qu’il a été capturé. Cela ne nous amène pas pour autant à souhaiter que sa situation actuelle dure. Mais il faut remettre les choses à leur place. 

Car le deuxième, Salah, est franco-palestinien, il aime son pays, il n’a pas commis d’acte de violence même si, comme tous les patriotes, il ne peut accepter son occupation par l’armée israélienne. Et comme la force occupante Israélienne n’a rien pu trouver à lui reprocher, après l’avoir capturé, elle a créé le « délit d’intention » et c’est à ce titre qu’il a été jugé par un tribunal militaire d’occupation et condamné. 

Ne nous laissons pas impressionner par ceux qui, par provocation ou par ignorance nous traitent d’antisémites dès que l’on amorce un début de critique de l’État d’Israël.

Cet État qui sombre à grande vitesse dans le racisme et l’apartheid, avec à son plus haut niveau des dirigeants qui se réclament ouvertement de l’extrême droite n’a pas de leçon à donner, ni à la France, ni au monde, et encore moins aux citoyens français que nous sommes, qui défendons la liberté, l’égalité et la fraternité. Trois mots issus de la Révolution Française et portés hauts par toutes celles et ceux qui comme nous ont décidé de placer l’être humain au centre de toutes les préoccupations, de tous les combats... 

C’est pourquoi, nous affirmons l’exigence d’une solution politique négociée entre deux États vivants côte à côte, en sécurité. Chacun en connaît les conditions : un État palestinien souverain, dans les frontières d’avant juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, avec le respect des principes du droit au retour pour les réfugiés, la libération des prisonniers politiques et de Salah en particulier. 

Faisons de SALAH HAMOURI notre citoyen d'honneur ! 
Liberté pour Salah 
Justice pour le peuple palestinien
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