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18 février 2017 6 18 /02 /février /2017 20:13

Ces dernières semaines les actes fascistes se sont multipliés dans le département : après une soi disant "marche de l'identité" le 28 janvier dernier à Aix organisée par diverses organisations réactionnaires, l'Action Française a célébré l'ouverture d'un local à Aix par une tentative d'attaque sur le nôtre, qui s'est une fois de plus soldée par un échec.

 

A ces faits s'ajoutent les dégradations effectuées sur la stèle de Missak Manouchian à Marseille. Elle commémore le sacrifice ultime consenti lors de la résistance par le "groupe Manouchian" des FTP-MOI. C'est peut être un symbole choisi par la république française pour commémorer la résistance, mais c'est avant tout un rappel indestructible du rôle joué par le Parti Communiste et la CGT dans la résistance contre les hordes nazies.

 

Ces évènements ne sont pas isolés. Ils interviennent dans un contexte de plus en plus avancé de fascisation de notre société, dont témoigne la répression syndicale menée contre la CGT, les exactions de la police dans les quartiers populaires, l'utilisation de l'état d'urgence à des seules fins de répression des mouvements sociaux, etc

Ce sont les politiques antisociales des gouvernements successifs, notamment celles menées par le Parti Socialiste, qui créent les conditions pour la montée idéologique du fascisme en France. Par la trahison d'une partie des espoirs des couches populaires, les divers courants politiques traditionnels de la bourgeoisie se sont succédés au pouvoir et tous décrédibilisés. La progression toutefois relative des idées et organisations fascisantes en France est en premier lieu le fruit d'un mécontentement populaire produit par des années de misère et d'austérité.

 

La Jeunesse Communiste des Bouches du Rhône le réaffirme : le fascisme est le bras armé des monopoles, aussi la lutte politique contre le fascisme est inséparable des combats menés contre les capitalistes et leurs alliés. Les forces politiques les plus réactionnaires, bien que s'autoproclamant parfois défenseurs des travailleurs, ne sont qu'une carte à jouer de plus pour le patronnat.

 

La JC13 appelle à participer au rassemblement samedi 18 février à 11h devant la stèle de Missak Manouchian au Palais du Pharo, et à poursuivre la lutte, pour l'élévation du rapport de force contre le capital, dans la perspective de nouvelles victoires pour les travailleurs et le renforcement de leurs organisations.

 

Unis dans la lutte contre le capital nous détruirons le fascisme !

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3 février 2017 5 03 /02 /février /2017 13:36

La sortie des lycées de la Zep et la casse progressive de tous les dispositif d'éducation prioritaire n'est que la suite logique de la politique antipopulaire menée par le gouvernement. L'an dernier, la Loi Travail illustrait deja leur volonté d'augmenter le chômage et la précarité. Avec cette reforme de l'éducation, ils actent que les pauvres n'ont le droit qu'à des emplois précaires et des salaires indécents. L'objectif est clair, ancrer la misère là où elle est déjà la plus grande.

 

Pour le patronat c'est un objectif permanent puisque les chômeurs lui servent d'armée de réserve avec laquelle il met la pression sur les travailleurs en poste, et que précariser l'emploi c'est aussi précariser la lutte. La destruction d'une partie supplémentaire de l'éducation, qui plus est dans les quartiers déjà les plus touchés par le chômage et la précarité, c'est jetter un peu plus les enfants de la classe ouvrière dans la misère.

 

On ne pouvais pas en attendre moins de la part du Parti Socialiste qui confirme son rôle de chien vendu au MEDEF. Ce dernier emploie l'Etat de façon de plus en plus décontractée pour mettre en oeuvre ses plans. L'état d'urgence a permis que la répression des mouvements de contestation sociale s'institutionnalise. On le voit autant dans des luttes comme celles des Moulins Maurel ou encore des Goodyear que quand deux voitures de la police nationale viennent débloquer le lycée St Exupery, bloqué par des mineurs, qu'ils empoignent des lycéens en les menaçant d'interpellation et qu'ils arborent fièrement flashballs et autres armes soi disant "non léthales".

 

Face à ces constats ceux qui parlent d'une volonté de dialogue apaisé, réaliste ou à tête reposée font une grave erreur, la même que ceux qui traitent la JC de mercenaires quand elle se déplace pour aller soutenir la lutte : c'est une question de convergence, de solidarité mais surtout de classe. Le choix de la lutte est la seule alternative à celui de l'abandon et donc de la défaite. La détermination dont fait preuve le gouvernement nous renseigne sur l'impossibilité d'un réel dialogue qui est verrouillé de son fait. Quand le rectorat refuse de rencontrer une délégation parce qu'elle comporte des éléments lycéens on ne peut pas envisager de dialogue apaisé. Parce que la seule perspective face à des attaques anti sociale est l'élévation du rapport de force, qui est la seule solution pour faire plier le gouvernement.

 

Il n'y a que deux camps, le notre est celui des travailleurs, précaires, privés d'emplois, .. Et c'est encore une fois eux qui sont attaqués par cette réforme. Les ZEP ce n'était pas la panacée mais c'est déjà reconnaitre qu'il faut donner des moyens à l'éducation dans les quartiers populaires. Leur maintien est nécessaire mais la JC fait le constat évident que l'éducation manque largement de moyens même avec. C'est pourquoi exiger un monopole public dans l'éducation, et un réinvestissement massif de l'Etat est indispensable.

 

Cependant la question du chômage, de la misère et de la précarité ne se limite pas à l'éducation. On a entendu quelques fois la revendication d'égalité des chances. Quand on vit dans une société où une classe sociale extrêmement minoritaire détient l'essentiel des richesses et exerce un pouvoir sans partage sur le reste, parler d'égalité des chances est illusoire. Nous menons un combat de front sur tous les points de la société c'est pourquoi le monopole public est nécessaire dans l'éducation mais aussi dans la santé, les transports, l'énergie, le logement, ..

Et plus loin encore, la question centrale qui détermine le pouvoir des capitalistes est celle de la production. C'est le pouvoir économique qui donne aux puissant leur force, c'est pourquoi c'est le coeur de notre combat : des nationalisations démocratiques dans tous les secteurs de l'industrie, comme un premier pas vers la révolution et le socialisme.

 

Supprimer les ZEP c'est poursuivre l'offensive du capital
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30 juin 2016 4 30 /06 /juin /2016 12:18

Marseille, le 30 juin 2016

Communiqué des jeunes communistes des Bouches-du-Rhône

Le 25 mai dernier, dans le cadre de la mobilisation contre la loi travail, projet antisocial en faveur des intérêts du patronat, une action de blocage économique s'est tenue sur un rond-point dans les environs de Vitrolles.

Ce jour-là 800 militants s'étaient réunis, à l'appel de la CGT, pour la plupart en grève. Une station-service était bloquée et le rondpoint d'accès à celle-ci et à la zone commerciale d'à côté était soumis à un barrage filtrant.

La dynamique de blocage de l'économie, a été enclenchée par les travailleurs syndiqués après que le gouvernement les y ait forcés par ses politiques répressives, ne laissant pas d'autre choix que la montée d'un cran dans la lutte.

Lors de cette action, un chauffard au volant d’un camion de 36 tonnes a sciemment forcé le barrage filtrant, fonçant à pleine vitesse dans la masse de travailleurs présents sur le rond-point et roulant au passage sur nos deux camarades Abdel et Nadia. Le camion a fini par être arrêté et son chauffeur maîtrisé afin qu'il ne tente pas un nouvel acte stupide.

Ce jour-là de nombreuses personnes ont crû perdre la vie, dont des militants de la Jeunesse Communiste des Bouches du Rhône.

Tous ont pu constater la décision consciente du chauffeur d'aller rouler sur une foule de gens, finissant sa course dans la voiture d’un passant et de sa petite fille.

En osant comparer la CGT et DAESH, en faisant le lit des idées de haine et de violence, le gouvernement et les médias à sa botte sont les premiers coupables de ce drame.

Conséquence directe de l’appel à la casse du mouvement social, martelé par les puissants du pays, certains travailleurs se trompent d’ennemis, ce 25 mai en fut un exemple sanglant.

L’ensemble des salariés en lutte étaient tournés vers la décision du Tribunal Correctionnel d’Aix en Provence, espérant une sanction à la juste hauteur du crime.

Pourtant hier, le chauffard récidiviste a été relaxé.

Après une audience qui n’était qu’un pugilat de la CGT, au cours de laquelle procureur comme magistrat se sont éclairés de partialité et de haine de classe, c’est avec des félicitations à peine dissimulées que sort le chauffeur de cette procédure.

Le message que la justice au service du pouvoir en place souhaite transmettre est celui de la haine et de la division, invitant ceux qui ont le plus intérêt à rejoindre la lutte à meurtrir ceux qui se battent.

A cela nous répondons dans l’unité et la solidarité, que nous ne lâcherons rien. Nous sommes et resterons solidaires d'Abdel et de Nadia, mais également des autres camarades blessés lors de blocages routiers, comme de l'ensemble de nos camarades frappés par la répression du mouvement social. Nous dénonçons l’illusion d’une justice impartiale, d’une séparation des pouvoirs, et d’une démocratie capitaliste, comme nous le démontre tristement cette décision de justice.

Face aux provocations de la bourgeoisie et de ses agents, face aux tentatives de division du mouvement, répondons par l'ampleur de notre mobilisation !

Il nous appartient de continuer le combat d'autant plus, pour le retrait de la loi travail, de nouveaux droits, mais aussi dans la perspective d'une rupture avec le système capitaliste.

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