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3 février 2017 5 03 /02 /février /2017 13:36

La sortie des lycées de la Zep et la casse progressive de tous les dispositif d'éducation prioritaire n'est que la suite logique de la politique antipopulaire menée par le gouvernement. L'an dernier, la Loi Travail illustrait deja leur volonté d'augmenter le chômage et la précarité. Avec cette reforme de l'éducation, ils actent que les pauvres n'ont le droit qu'à des emplois précaires et des salaires indécents. L'objectif est clair, ancrer la misère là où elle est déjà la plus grande.

 

Pour le patronat c'est un objectif permanent puisque les chômeurs lui servent d'armée de réserve avec laquelle il met la pression sur les travailleurs en poste, et que précariser l'emploi c'est aussi précariser la lutte. La destruction d'une partie supplémentaire de l'éducation, qui plus est dans les quartiers déjà les plus touchés par le chômage et la précarité, c'est jetter un peu plus les enfants de la classe ouvrière dans la misère.

 

On ne pouvais pas en attendre moins de la part du Parti Socialiste qui confirme son rôle de chien vendu au MEDEF. Ce dernier emploie l'Etat de façon de plus en plus décontractée pour mettre en oeuvre ses plans. L'état d'urgence a permis que la répression des mouvements de contestation sociale s'institutionnalise. On le voit autant dans des luttes comme celles des Moulins Maurel ou encore des Goodyear que quand deux voitures de la police nationale viennent débloquer le lycée St Exupery, bloqué par des mineurs, qu'ils empoignent des lycéens en les menaçant d'interpellation et qu'ils arborent fièrement flashballs et autres armes soi disant "non léthales".

 

Face à ces constats ceux qui parlent d'une volonté de dialogue apaisé, réaliste ou à tête reposée font une grave erreur, la même que ceux qui traitent la JC de mercenaires quand elle se déplace pour aller soutenir la lutte : c'est une question de convergence, de solidarité mais surtout de classe. Le choix de la lutte est la seule alternative à celui de l'abandon et donc de la défaite. La détermination dont fait preuve le gouvernement nous renseigne sur l'impossibilité d'un réel dialogue qui est verrouillé de son fait. Quand le rectorat refuse de rencontrer une délégation parce qu'elle comporte des éléments lycéens on ne peut pas envisager de dialogue apaisé. Parce que la seule perspective face à des attaques anti sociale est l'élévation du rapport de force, qui est la seule solution pour faire plier le gouvernement.

 

Il n'y a que deux camps, le notre est celui des travailleurs, précaires, privés d'emplois, .. Et c'est encore une fois eux qui sont attaqués par cette réforme. Les ZEP ce n'était pas la panacée mais c'est déjà reconnaitre qu'il faut donner des moyens à l'éducation dans les quartiers populaires. Leur maintien est nécessaire mais la JC fait le constat évident que l'éducation manque largement de moyens même avec. C'est pourquoi exiger un monopole public dans l'éducation, et un réinvestissement massif de l'Etat est indispensable.

 

Cependant la question du chômage, de la misère et de la précarité ne se limite pas à l'éducation. On a entendu quelques fois la revendication d'égalité des chances. Quand on vit dans une société où une classe sociale extrêmement minoritaire détient l'essentiel des richesses et exerce un pouvoir sans partage sur le reste, parler d'égalité des chances est illusoire. Nous menons un combat de front sur tous les points de la société c'est pourquoi le monopole public est nécessaire dans l'éducation mais aussi dans la santé, les transports, l'énergie, le logement, ..

Et plus loin encore, la question centrale qui détermine le pouvoir des capitalistes est celle de la production. C'est le pouvoir économique qui donne aux puissant leur force, c'est pourquoi c'est le coeur de notre combat : des nationalisations démocratiques dans tous les secteurs de l'industrie, comme un premier pas vers la révolution et le socialisme.

 

Supprimer les ZEP c'est poursuivre l'offensive du capital
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13 mai 2014 2 13 /05 /mai /2014 15:00

dessin_manif.pngLes promesses de créations de postes supplémentaires dans l’éducation nationale promises par le gouvernement sont loin d’être tenues et ne suivent pas l’augmentation démographique des effectifs scolarisées. Les budgets des établissements secondaires, frappés par l’austérité, sont en baisse malgré les besoins en fonctionnement. Assez ! Ce sont aux capitalistes et aux riches de payer leur crise !

 

 

Jeudi 15 mai, prenons massivement le chemin de la rue pour exiger des moyens supplémentaires pour l’Education Nationale !

 

Manifestation

jeudi 15 mai

10h30 - vieux port

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 12:36

558577-000_ts-par7687728.jpgKhatchik est un lycéen de 19 ans, scolarisé à Paris, en CAP. Il s'est fait arrêter et a été expulsé le 12 octobre, parce qu'il a le tort d'être "sans papiers". Khatchik est le premier lycéen parisien chassé depuis août 2006. Non seulement déraciné, il a été séparé de sa famille et coupé de ses études. En Arménie, dans son pays d’origine, les garçons de 18 ans doivent se faire recenser et effectuer obligatoirement le service militaire, c’est un risque réel de mener des opérations de guerre. Khatchik ne s'est pas fait recenser puisqu'il était en France. Il est donc  considéré comme insoumis et il est menacé d’une peine de 3 à 5 ans de prison.

 

Nous devons obtenir le retour en France de Khatchik !

 

Dans le Doubs cette fois ! Leonarda, collégienne de 15 ans qui participait à une sortie scolaire, a été arrêté par la police et la gendarmerie ce mercredi. Les autorités ont fait pression sur la professeure, pour arrêter le car scolaire et faire descendre Leonarda. Alors que sa famille devait être régularisée dans deux mois, Leonarda a été emmenée pour être regroupée avec sa mère et ses 6 enfants, de 5 à 17 ans, avant d'être expulsée au Kosovo.

 

Nous devons obtenir le retour en France de Leonarda et de sa famille !

 

En région parisienne des milliers de lycéens se mobilisent en soutien à Khatchik et Leonarda et le mouvement s’étend partout en France comme à Marseille où les lycéens de Périer ont bloqué leur lycée ce matin avant de se rendre en manifestation devant la préfecture.


 

Exigeons l’abrogation des circulaires du ministre de l’intérieur qui organisent la traque de lycéens et d’étudiants partout en France. Un titre de lycée ou un titre d’étudiant = un titre de séjour!

 

Dans le prolongement du gouvernement Sarkozy, le gouvernement Hollande poursuit la politique de traque et d’expulsion aveugle des migrants. Le patronat utilise à ses fins les inégalités de droits entre travailleurs français et étrangers pour mieux nous mettre en concurrence et faire pression à la baisse sur nos conditions de travail. C’est pourquoi nous exigeons l’égalité des droits entre travailleurs français et étrangers !


STOP au fantasme d’une invasion de Roms, banalisant les discours racistes à l’égard de ces migrants majoritairement issus de pays membres de l’Union européenne et à ce titre en droit de voyager librement. Mais ce droit n’est pas respecté, le patronat se frottant toujours les mains de pouvoir exploiter des travailleurs dépourvus de protection. Une fois de plus l’Union Européenne prouve sa vraie nature : le droit à la liberté de circulation c’est avant tout pour les marchandises et pas pour les travailleurs !

 

 

Les Jeunes Communistes exigent le retour en France de Khatchik et de Leonarda, comme cela a été possible pour Suzilène, Taoufik, Mohamed, Ilyes et Najlae lycéens, expulsés puis revenus grâce aux mobilisations entre 2005 et 2011. Nous exigeons la suspension immédiate des lois et circulaires liberticides!

 

La France, en tant que pays impérialiste, pille les richesses de dizaines de pays du monde et enfonce leur peuple dans la misère ! C’est bien ces politiques qui contraignent à l’exil des travailleurs et leurs familles.

 

En France comme ailleurs, luttons pour des conditions de vie dignes pour les travailleurs et les jeunes !

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 13:31

toulouse-lyceen zoomDepuis des années l'Etat mène une politique d'éducation élitiste et réductrice ; entre suppression de postes, baisse des heures de cours et coupes budgétaires les lycéens sont de plus en plus démunis et laissés à leur sort.

 

A l'heure actuelle 150 000 postes d'enseignants ont été supprimés en seulement 10 ans et le gouvernement Hollande, qui dit faire de l'éducation une priorité, ne cesse de dépenser toujours plus d'argent pour la Défense : la guerre impérialiste au Mali coûte des dizaines de millions d'euros et l'entretien de l'arme nucléaire coûte à lui seul 4 milliards d'euros par an, soit l'équivalent de 200 000 postes d'enseignants par an.

 

Aujourd'hui, le lycée Marie Madeleine Fourcade de Gardanne et ses élèves se trouvent plus que jamais concernés par ce sabotage budgétaire de l'éducation. En effet, l'option sport est menacée de suppression ; cette option aide depuis des années des élèves à obtenir leur bac et compte cette année 50 élèves dont la pétition pour le maintien de l'option a déjà été diffusée.

 

Mais l'option sport n'est pas la seule concernée : l'option musique est depuis quelques années en déclin et de plus en plus menacée. Toutes sections confondues, de la seconde à la terminale elle ne compte qu'une vingtaine d'élèves car nous ne sommes que très peu informés de son existence. De plus le manque de matériel est flagrant : le professeur est contraint d'apporter ses propres instruments.

 

Mais ce n'est pas tout : les classes sont surchargées, et plus particulièrement les classes de secondes. Originellement, elles sont au nombre de 13 mais une quatorzième a dû être créée depuis plusieurs années car le nombre d'élèves était trop important. Cependant le lycée n'ayant pas les moyens de fournir une réelle équipe de professeur à cette classe, elle est prise en charge en heure supplémentaire par les professeurs déjà présents. Cette situation a été acceptée et gardée sous silence trop longtemps.

 

IL FAUT RÉAGIR !

 

Unissons-nous pour récupérer les 150 000 postes d'enseignants qui nous ont été enlevés et pour conserver nos options !

 

MOBILISONS-NOUS

CONTRE LES SUPPRESSIONS D’OPTIONS

GRANDE RÉUNION MARDI 14 MAI

12H00, PARC DU LYCÉE FOURCADE, GARDANNE

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 14:02

1224694367615estudiantesdetalledn.jpgCe jeudi 18 octobre marquait la troisième et dernière journée de la « semaine de lutte ». Un mouvement de grève national en Espagne lancé par le Syndicat des étudiants (SE) et suivi par une large majorité des lycéens et étudiants du pays.

 

Selon les syndicats étudiants, plus de 80% des lycéens espagnols ont suivi la grève, des chiffres qui s'élèvent à plus de 90% en Andalousie, dans les Asturies et en pays Valencian.

 

2 100 lycées n'ont pas ouvert leurs portes, tandis qu'une dizaine d'universités se sont joint au mouvement. Les deux universités madrilènes de Complutense et Autonoma ont ainsi été occupées par les étudiants.

 

La grève s'est accompagnée, mercredi 17 octobre, de manifestations étudiantes mobilisant près de 200 000 lycéens et étudiants dans les rues d'Espagne : plus de 40 000 à Madrid et à Barcelone, entre 10 et 15 000 à Séville, Valence, en Galice et dans les Asturies.

 

Le mot d'ordre central des manifestants, à Madrid comme ailleurs : la démission du ministre de l'éducation José Ignacio Wert et le retrait de la réforme de l'éducation.

 

Parmi les slogans les plus populaires, « Ces coupes, nous allons les mettre en échec » ou encore« L'argent des banquiers pour le lycée des ouvriers » ! Sur la banderole principale de la manifestation madrilène, on retrouvait : « Non à l'éducation franquiste : Wert, démission! ».

 

Ce que dénoncent les lycéens et les étudiants, c'est le plus grand plan de casse de l'éducation en Espagne depuis l'époque franquiste, un véritable démantèlement de l'éducation publique :

 

Un plan de démantèlement de l'éducation publique

 

10 milliards d'euros de coupes à répartir entre l’État central et surtout les communautés autonomes (régions) en charge de l'essentiel des prérogatives en terme d'éducation, dans un système presque intégralement décentralisé.

 

La première mesure touchera les professeurs. Ils travailleront plus pour gagner moins. Les professeurs, comme les autres fonctionnaires, ont vu leurs salaires baisser de 5%. Ils feront par contre plus d'heures de classe, de 18 à 20 dans le secondaire (35 à 37,5 heures en tout) et de 21 à 25 heures dans le primaire.

 

Dans le même temps, le gel de l'embauche des professeurs est confirmé tout comme le licenciement des contractuels dans nombre de régions. Selon les syndicats, ce sont 40 000 postes de professeurs qui seront supprimés d'ici cinq ans.

 

Conséquence immédiate, le nombre d'élèves par classe est déjà en hausse. Le gouvernement a rehaussé le plafond qui est déjà devenu la norme : 30 élèves par classe en primaire et 40 dans le secondaire.

 

La seconde vague de mesures touchera les parents. La TVA sur le matériel scolaire passe du taux réduit au taux normal ré-évalué, soit de 4 à 21%. 500 000 bénéficiaires actuels (sur 800 000) des aides pour la cantine et les manuels scolaires doivent désormais les payer de leurs poches.

 

Dans un contexte de crise, avec un nombre croissant de ménages tombant dans la pauvreté, les récits abondent depuis la rentrée pour décrire des élèves sans livres faute de moyens, ou alors déjeunant le midi au mieux d'un panier-repas frugal.

 

Si les conditions d'accès à une éducation publique, gratuite et de qualité se dégradent, l'accès à l'université devient de plus en plus un luxepour les enfants des classes populaires.

 

Et la facture va s'alourdir à la rentrée pour les étudiants espagnols et leurs parents.

 

D'une part, le gouvernement central a autorisé les universités à doubler les frais de scolarité, passant de 700 à 1 300 €. D'autre part, les conditions d'accès aux bourses se durcissent, entre 20 et 35% des étudiants actuellement boursiers devraient perdre leurs financements dans les deux années à venir.

 

Par ailleurs, les programmes d'aide pour les élèves en échec scolaire sont également coupés par le gouvernement : les classes du soir pour les élèves en difficulté au lycée (PROA), le programme de lutte contre l'abandon scolaire ou encore les cours de langue pour les étudiants immigrés.

 

Les associations de parents avec les étudiants : « Nous défendons aujourd'hui l'éducation de nos enfants »

 

 

Devant ce plan de guerre contre les lycéens, les étudiants et les professeurs, même la Confédération espagnole des associations des parents d'élèves (CEAPA) a appuyé le mouvement et s'est joint à l'appel à la grève le jeudi 18 octobre. Une première depuis trente ans.

 

José Luis Pazos, porte-parole de la CEAPA explique cette décision :« C'est de plus en plus difficile chaque jour de se lever, de regarder nos enfants et de leur expliquer pourquoi ils doivent arrêter leurs études, pourquoi ils ne peuvent pas manger au collège et pourquoi ils n'ont plus de livres gratuits ».

 

Face à ce qu'il dénonce comme un plan de démantèlement de l'éducation publique, Pazos apporte une réponse claire : « Nous défendons aujourd'hui l'éducation de nos enfants ».

 

Le ministre de l’Éducation conservateur, José Ignacio Wert, s'est empressé de dénoncer des parents « irresponsables »,cédant à une« grève exclusivement politique »convoquée par « l'organisation la plus radicale parmi les associations étudiantes, inspirée par l'extrême-gauche radicale et anti-système ».

 

Du côté étudiant, le secrétaire général du Syndicat des étudiants, Tohil Delgado, a résumé les revendications des manifestants à la fin du rassemblement de mercredi : redonner à l’Éducation les 4 milliards de coupes déjà actées, ré-embaucher les 50 000 enseignants contractuels licenciés par le gouvernement et les régions, retirer le projet de Loi sur l'amélioration de la qualité de l'éducation (LOMCE) et enfin la démission du ministre de l’Éducation.

 

Pour Tohil Delgado, la lutte continue : « c'est notre dernier jour de grève, mais la lutte pour nos droits ne s'arrête pas ici ».

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 19:55

manif jc 13Après plus de 100 jours d'exercice du pouvoir par le nouveau gouvernement, il apparaît de plus en plus clair que le PS continuera, comme ses prédécesseurs, à se soumettre aux intérêts des capitalistes au détriment de la jeunesse et des travailleurs.

 

Depuis 10 ans, la droite a multiplié les mesures de casse sociale : 70 000 postes supprimés dans l'éducation, privatisations massives, casse de l'Université publique, recul de l'âge de départ à la retraite, chasse aux sans-papiers... que compte faire le nouveau gouvernement pour remédier à cela... RIEN !

 

A aucun moment, François Hollande n'a affirmé sa volonté de revenir sur ce qu'a fait la droite ! Il s'inscrit dans la lignée des politiques d'austérité qui ont été menées par ses amis en Grèce et en Espagne .

 

Les premières mesures annoncées par le gouvernement sont dans l’intérêt de la classe dominante : aides financières aux patrons de l'automobile qui licencient, hausse de la CSG (impôt injuste), hausse des frais d'inscription à la fac, « contrats d'avenir » bidons pour les jeunes privés d'emploi, acceptation des mesures d'austérité imposées par l'Union Européenne, maintien de la France dans l'OTAN...

 

Les Jeunes Communistes rendent la lutte possible !

 

Les choix des communistes sont clairs. Dans la continuité des mesures immédiates qui s'imposent ( hausse des salaires, embauches massives dans l'éducation, limitation maximale des contrats précaires...), c'est bien à la racine du problème qu'il faut s'attaquer : le pouvoir capitaliste. Les intérêts de la majorité du peuple sont inconciliables avec ceux de la minorité de bourgeois qui s'engraisse sur notre dos.

 

Afin de garantir pour tous : travail, logement, accès à la santé et à l'éducation, droit aux loisirs et à la culture, nous devons construire une société nouvelle débarrassée de la rapacité des capitalistes et basée sur l'appropriation collective des moyens de production et d'échange.

 

La Jeunesse Communiste c'est :

 

-En 2003 nous participions à l'immense mobilisation contre la sale guerre d'Irak.

-En 2005, nous menions campagne contre la constitution Européenne, qui gravait dans le marbre les mesures ultra-libérales.

-En 2006, nous étions à la pointe de la lutte contre le CPE. Tous ensemble, lycéens, étudiants et travailleurs nous avons obtenu le retrait de ce contrat de misère.

-En 2008, L'Union des Etudiants Communistes s'est battue jusqu'au bout contre la LRU, loi instaurant l'autonomie et engageant la privatisation des universités.

-En 2009, nous nous sommes opposés à la réforme Chatel, de destruction des lycées publics.

-En 2010, aux côtés des travailleurs, nous avons combattu la scandaleuse réforme reculant l'âge de départ à la retraite.

 

Tout au long de notre histoire, la JC fut en première ligne dans la lutte contre le fascisme. Aujourd’hui encore nous combattons le FN et tous les groupuscules violents, racistes et ultra-réactionnaires.

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12 janvier 2012 4 12 /01 /janvier /2012 20:02

no-ue-kjo-2.jpgDans le deuxième plan Fillon d’austérité, il n’y a pas que des impôts injustes en plus (TVA) et des dépenses sociales en moins. Il y a aussi des dépenses en plus...

 

391 millions d’euros sont ainsi inscrits pour compléter le budget militaire au titre des opérations à l’extérieur (opex).Il s’agit de la partie avouée du coût de la guerre en Libye. Ces 391 millions s’ajoutent aux 900 millions d’euros déjà budgétisés cette année pour les « opex » en Afghanistan, en Côte d’Ivoire et un peu partout dans le monde.

L’armée obtient aussi pour Noël 75 millions d’euros pour payer des compléments de solde aux soldats engagés dans les « opex ».

 

Au total, les guerres extérieures coûtent, officiellement, 1,5 milliards d’euros, le double si l’on tient compte des dépenses d’armement inscrites dans le budget « normal » de la défense.

 

3 milliards d’euros : c’est la somme, présentée comme exorbitante par le pouvoir, que représenterait la création de 65.000 postes dans l’éducation nationale .

 

toulouse-lyceen_zoom.jpgLa droite aux ordres des marchands d'armes est en train de saigner l'éducation publique.Après les 16 000 suppressions de postes en 2011, le gouvernement entend en supprimer 14 000 de plus en 2012, dont 514 postes dans l'académie d'Aix-Marseille. Au total, ce sont 80 000 postes supprimés dans l'éducation depuis l'avènement de Sarkozy en 2007. C'est bien une éducation à deux vitesses, individualiste et élitiste que ce gouvernement entend nous imposer.

 

De son côté, François Hollande du Parti Socialiste annonce créer 60 000 emplois dans l'éducation, ce qui ne n’effacera même pas les ravages causés par Sarkozy et sa clique. Comment le PS entend il financer cette mesure sans s'attaquer aux patrons et aux marchés financiers qui s'en mettent plein les poches en période de crise. De plus, il ne dit rien quant à la baisse du budget de l'armée.

Pour nous communistes, le choix est clair, il faut prendre l'argent là ou il est : dans les poches des grands bourgeois qui s'engraissent sur la misère du peuple et en finir avec les guerres et l'impérialisme.

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 17:20

 

 

 Article dans La Marseillaise

 

breve-Jc-001.jpg

 

 

Depuis le 27 septembre dernier, la colère gronde dans les lycées de notre pays en général et de notre département en particulier: le lundi 3 octobre, les établissements de La Ciotat se sont mis en grève pour exiger une embauche massive de personnels. Le mardi 11 octobre dernier, lors de la journée interprofessionnelles de grève, la lutte des lycéens a franchi un nouveau palier.

 

Enfin ce jeudi 13 octobre les lycéens ont répondu en masse à l'appel des comités de mobilisation et des Jeunes Communistes, à amplifier le combat. Dans tout le département, de Istres à La Ciotat en passant par Marseille, les lycéens ont entrepris des actions pour se faire entendre, de nombreux lycées sont bloqués.

 

Encore une fois les lycéens ont fait preuve de leur conscience d'organisation et de leur détermination pour combattre un pouvoir qui les méprise et leur promet un avenir de misère.

 

Aux revendications lycéennes - notamment l'embauche massive de personnels et la défense du service public - s'ajoutent des revendications plus générales: le refus des politiques de misère que le pouvoir entend imposer dans le cadre de l'Union européenne - stagnation des salaires des travailleurs et hausse de la fiscalité pour le peuple, chômage organisé par le patronat et dés industrialisation systématique, etc...

 

Conscient que le Parti socialiste entend « s'adapter à l'austérité » et au manque de moyens, les lycéens font la preuve que quel que soit le résultat des élections à venir RIEN ne changera profondément pour la jeunesse si elle ne s'organise pas pour lutter.

 

Les Jeunes Communistes soutiennent sans réserves les lycéens dans leur lutte légitime. Nous appelons à être encore plus nombreux dans la lutte notamment ce samedi 15 octobre, journée européenne de lutte de la jeunesse contre les plans d'austérité imposés par l'UE du capital et les partis politiques bourgeois !

 

 

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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 18:34

Dès maintenant préparons la riposte !

 

Cette année encore, nous subissons 16 000 suppressions de postes dans l'éducation nationale (4800 dans les collèges et lycées) alors qu'il y a 80 000 lycéens de plus que l'année dernière . Le ministre de l'éducation, Luc Chatel n'entend pas s'arrêter là, pour 2012, il prévoit d'en supprimer encore 14 000. Entre 2007 et 2012, le gouvernement de droite aura donc supprimé 80 000 postes !

 

Résultat : des classes surchargées et des conditions d'études toujours plus précaires. C'est bien une éducation à deux vitesses, individualiste et élitiste que ce gouvernement aux ordres des capitalistes veut nous imposer. Pendant ce temps là, pour la seule année 2010, les actionnaires du CAC 40, en pleine crise, et sans travailler, ont réalisé 83 milliards d'euros de profits.

 

De son côté, le Parti Socialiste entend « s'adapter à l'austérité » et au manque de moyens, pour nous Communistes, il faut prendre l'argent là ou il est : dans les poches du patronat et des actionnaires !

 

Face à cette situation dramatique, les syndicats d'enseignants ont décidé de se mobiliser le 27 Septembre.manifestation_lyceens.jpg

 

Alors ensemble, lycéens, profs et personnels, tous dans la rue le 27 Septembre pour défendre l'enseignement public et nos conditions d'études, pour exiger le partage des richesses et combattre le pouvoir capitaliste !

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