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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 19:50

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Les samedi 25 et dimanche 26 Avril  2015 aura lieu notre weekend de formation fédérale annuelle à la section du PCF de Martigues. Comme chaque année, des dixaines de jeunes militants communistes du département et d'autres fédérations de France participeront à cette formation. Une fois de plus, nous inscrivons cette formation dans une démarche d'apprentissage d'échange et de réflexion commune pour construire ensemble notre lutte et notre objectif, le socialisme pavant la voie au communisme. 

Différents sujets seront abordés, de l'internationale avec la Grèce, à l'économie Marxiste avec le directeur d'Alger Républicain, en passant par l'histoire du mouvemment communiste. Formations pratiques, diffusion de la dernière interview d'Henri Alleg, et soirée rencontre avec les camarades de Martigues, rendront cette formation toujours aussi riche et complète. 

 

Programme çi-dessous :

SAMEDI 25 AVRIL

10h

-           Histoire et Stratégies du mouvement communiste par Fabien Marion

12h30

-           Repas

14h30

-           Economie Marxiste par Zoheir Bessa

17h

-            Diffusion de l'interview d'Henri Alleg

19h

Soirée organisée par les jeunes communistes de la section de Martigues

DIMANCHE 26 AVRIL

9h30

-             Situation politique en Grèce par Raphaël Da silva

11h  

-             Formation quelle trésorerie pour notre organisation ? par Benjamin Rabbia

12h

-               Repas

14h      

-       Ateliers pratiques : secrétariat de section / Orga Propa.

16h

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 14:27
Nous reprenons un article du regretté économiste Raphaël Thaller et de Lilian Brissaud sur la dette publique. Des faits parlants et une analyse précise et claire.

 

Par Raphaël Thaller et Lilian Brissaud, économistes :

 

« La dette publique, en d'autres termes l'aliénation de l'État, qu'il soit despotique, constitutionnel ou républicain, marque de son empreinte l'ère capitaliste. (…) Comme par un coup de baguette magique, elle confère à l'argent improductif un talent procréateur qui le transforme en capital, sans qu'il ait besoin de s'exposer au dérangement et aux risques des investisseurs industriels et même des placements usuraires ». (Marx, Le Capital).

 

« Les caisses de la France sont vides ».

 

Depuis des années, c'est le même refrain : nous dépensons trop et nous mangeons le pain de nos enfants.

En réalité, le thème de la dette publique a pour but de nous faire accepter une diminution des dépenses publiques, qui répond elle-même à l'objectif de diminution des impôts. Plus exactement : les impôts payés par les entreprises et par les classes riches de la société, c'est-à-dire le capital.

On peut alors montrer que si la dette constitue bien un problème, ce problème n'est pas celui que l'on prétend. De sorte que ceux qui n'ont pas de mots assez durs pour la fustiger n'ont en réalité aucunement l'intention de la supprimer.

 

Si l'État emprunte de l'argent, c'est pour pouvoir combler ses déficits budgétaires, c'est-à-dire la différence entre ses dépenses et ses recettes fiscales.

 

Ce déficit s'est élevé à 56 milliards d'euros en 2008 et à 100 milliards en 2009. Ce déficit ne provient pas d'un excès de dépenses publiques mais de la politique de baisse des impôts.

Ce phénomène a été reconnu par Gilles Carrez, rapporteur UMP de la commission des Finances de l'assemblée nationale : « L'accumulation de baisses d'impôts depuis 2000 semble avoir conduit à un accroissement du déficit structurel car, si le taux de prélèvements obligatoires apparaît en baisse tendancielle sur la décennie, le taux de dépenses publiques, en revanche, reste stable. »

 

En clair : les dépenses sont constantes, les recettes diminuent.

 

S'il n'y avait pas eu toutes les baisses d'impôt effectuées depuis dix ans, les recettes de l'État auraient dû se monter en 2008 à 348 milliards d'euros, à comparer aux 265 milliards collectés en réalité.

 

Il manque donc chaque année au moins 83 milliards d'euros dans les caisses de l'État !

 

Cela concerne surtout l'impôt sur le revenu, payé par les plus riches, ainsi que l'impôt sur les sociétés : crédit d'impôt recherche, taxation réduite des plus-values, taxe professionnelle. Il faut y ajouter les droits de succession, le bouclier fiscal, la baisse de la TVA pour les restaurateurs.

 

Qui ne paie pas ses impôts s'enrichit.

 

Chaque année, le déficit se reproduisant au rythme des nouvelles baisses d'impôts, on entretient ainsi le mythe d'un État trop dépensier. D'autant qu'il existe en France une certaine aversion populaire à l'égard de l'impôt. La classe dirigeante s'appuie habilement sur elle pour véhiculer sa propre haine envers l'impôt, voie royale vers les privatisations et le démantèlement du service public.

 

En outre, la dette nourrit grassement la « classe des créanciers de l'État », que Marx déjà dénonçait.

 

Car on n'emprunte qu'aux riches. L'État se tourne vers ceux qui cherchent à prêter leur argent, c'est-à-dire à le placer : banques, assurances… Ce qu'on appelle les marchés financiers. Il s'agit d'une fonction spécifique au capitalisme : le capital de prêt, générateur d'intérêts.

On aura compris que ces « investisseurs » à qui l'État s'adresse sont ceux qui bénéficient des allégements fiscaux !

 

Ce que l'État ne leur prend plus sous forme d'impôt, désormais il leur emprunte, avec remboursement du prêt.

 

Quand on prétend que ce seront « nos enfants » qui paieront « nos dettes », c'est un jugement unilatéral, car ce sont les enfants des créanciers qui se feront rembourser par les enfants des débiteurs. La dette n'est donc pas une affaire entre générations, mais c'est un règlement de comptes, à l'intérieur d'une même génération, entre créanciers et débiteurs.

 

Au remboursement de la dette s'ajoute le paiement des intérêts.

 

Plus de 40 milliards d'euros sont ainsi versés chaque année aux créanciers de l'État. C'est le deuxième poste du budget.

Les créanciers vont demander des intérêts les plus élevés possibles, quitte à propager l'idée que l'État est en faillite, comme on l'a vu pour la Grèce.

Plus le débiteur est réputé pauvre, plus le risque d'insolvabilité est important, plus les intérêts à payer sont élevés : qui paye ses dettes s'appauvrit.

 

La Grèce a dû payer des intérêts deux fois supérieurs à ceux de l'Allemagne.

 

Or, les créanciers justifient la hausse du taux d'intérêt par le prétendu risque qu'ils encourent. Mais ils demandent aux États les plus riches, à l'Europe tout entière, au FMI, de garantir les prêts afin précisément de supprimer tout risque !

Il est enfin à noter que la dette publique s'internationalise : les sommes prêtées à l'État français par des créanciers étrangers sont égales aux sommes prêtées par des créanciers français à des États étrangers.

Les États conduisant tous la même politique fiscale, cela fait croire que chaque État est prisonnier des marchés financiers et tributaire de la bonne appréciation des agences de notation.

En réalité, c'est l'inverse : ce sont les « investisseurs » à la recherche de bons placements lucratifs qui sont dépendants des choix politiques délibérés effectués par les États à leur profit.

 

La dette publique est trop rentable pour disparaître.

 

Rentable économiquement, mais aussi politiquement, car elle fonde la baisse des impôts, qui est un vrai programme politique à elle toute seule.

 

C'est bien une véritable contre-révolution fiscale qui s'opère.

 

La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen stipule que l'impôt est une « contribution commune, également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés ».

Cet impôt-là est en train de disparaître. L'histoire ne se répète pas, dit-on. C'est faux. Car si l'on veut mater cette contre-révolution fiscale, et il en est encore temps, il faudra bien recommencer l'affaire à son commencement.

 

Débiteurs de tous les pays, unissez-vous !

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 16:46

En pleine crise du capitalisme, même s’il ne faut pas feindre d’ignorer la montée de l’extrême droite et autres symptômes de désespoir, on discerne un besoin de perspectives politiques – besoin qui s’exprime, ici et là sur la planète, dans des mobilisations fort diverses. L’œuvre et l’action de Lénine, penseur majeur de la révolution, nous éclairent dans cette recherche. J’identifie dans cette œuvre six thèses qui me paraissent avoir conservé toute leur actualité.


1 – La révolution, tout d’abord, est une guerre. Lénine compare la politique à l’art militaire, et souligne la nécessité qu’existent des partis révolutionnaires organisés, disciplinés  : car un parti n’est pas un club de réflexion (dirigeants du PS  : merci pour le spectacle  !).


2 – Pour Lénine, comme pour Marx, une révolution politique est aussi et surtout une révolution sociale, c’est-à-dire un changement dans la situation des classes en lesquelles la société se divise. Cela signifie qu’il convient toujours de s’interroger sur la nature réelle de l’État, de la «  République  ». Ainsi, la crise de l’automne 2008 a-t-elle montré, avec évidence, combien dans les métropoles du capitalisme, l’État et l’argent public pouvaient être mis au service des intérêts des banques et d’une poignée de privilégiés. L’État, autrement dit, n’est nullement au-
dessus des classes.


3 – Une révolution est faite d’une série de batailles, et c’est au parti d’avant-garde de fournir, à chaque étape de la lutte, un mot d’ordre adapté à la situation et aux possibilités qu’elle dessine. Car ce ne sont ni l’humeur que l’on prête aux «  gens  », ni l’ «  opinion  » prétendument mesurée par les instituts de sondages qui sont à même d’élaborer de tels mots d’ordre. Lorsque, au paroxysme d’une série de journées de manifestations, 3 millions de personnes se retrouvent dans la rue (c’est ce qui s’est produit en France, début 2009), il y a nécessité de leur proposer une perspective autre que la seule convocation d’un énième rendez-vous entre états-majors syndicaux. Faute de quoi, le mouvement s’épuise, et décourage ceux qui ont attendu en vain que leur soit indiquée la nature précise des objectifs à atteindre ainsi que le sens général de la marche…


4 – Les grands problèmes de la vie des peuples ne sont jamais tranchés que par la force, souligne également Lénine. «  Force  » ne signifie pas nécessairement, loin s’en faut, violence ouverte ou répression sanglante contre ceux d’en face  ! Quand des millions de personnes décident de converger en un lieu, par exemple la place Tahrir, au centre du Caire, et font savoir que rien ne les fera reculer face à un pouvoir détesté, on est déjà, de plain-pied, dans le registre de la force. Selon Lénine, il s’agit surtout de battre en brèche les illusions d’un certain crétinisme parlementaire ou électoral, qui conduit, par exemple, à la situation où nous sommes  : une «  gauche  » tendue presque tout entière vers des échéances dont une masse immense de citoyens, à juste raison, n’attend… presque rien.

5 – Les révolutionnaires ne doivent pas dédaigner la lutte en faveur des réformes. Lénine est, certes, conscient qu’à certains moments, telle réforme peut représenter une concession temporaire, voire un leurre, auquel consent la classe dominante afin de mieux endormir ceux qui tentent de lui résister. Mais il considère, cependant, qu’une réforme constitue la plupart du temps une sorte de levier nouveau pour la lutte révolutionnaire.


6 – La politique, enfin, depuis l’aube du XXe siècle, commence là où se trouvent des millions, voire des dizaines de millions d’hommes. En formulant cette sixième thèse, Lénine pressent que les foyers de la révolution tendront à se déplacer toujours davantage vers les pays dominés, coloniaux ou semi-coloniaux. Et, de fait, depuis la Révolution chinoise de 1949 jusqu’à la période des indépendances, dans les années 1960 du siècle dernier, l’histoire a très largement confirmé ce dernier pronostic. — Bref, il faut lire Lénine, après le déluge et la fin du «  socialisme réel  ». Le lire, et le relire encore. Afin de préparer l’avenir.

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Article publié dans l'humanité le 29 Avril 2011

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