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20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 08:25
9eme-rencotre.pngLes délégués qui ont participé au 9èmemeeting des organisations de jeunesse communistes européennes, qui s'est tenu à Prague le 3 et 4 décembre 2011 sous le mot d'ordre « 20 ans après la contre-révolution et le renversement du Socialisme en Europe ; ses conséquences pour la jeunesse. L’avenir de la jeunesse est le socialisme », déclarent :

 

20 années se sont écoulées depuis que le drapeau avec faucille et marteau, le drapeau rouge de la révolution d’Octobre et du socialisme a été enlevé du Kremlin. 20 années se sont écoulées depuis la contre révolution et le renversement du socialisme en URSS et dans les autres pays socialistes d’Europe. Cet événement a signifié un mouvement de régression sociale, non seulement pour les peuples des pays socialistes, mais aussi pour les peuples du monde entier. Les peuples des pays socialistes ont vu la dégradation de leur niveau de vie, et font face à des phénomènes nouveaux comme le chômage, l’insécurité et l’immigration. Les peuples des pays capitalistes ont perdu un point d'appui dans leur lutte contre la barbarie capitaliste.

 

Durant toutes ces années, il est apparu manifeste que le capitalisme non seulement ne peut résoudre aucun problème social, ne peut satisfaire les besoins des travailleurs et de la jeunesse, mais au contraire s'efforce de dépasser ses contradictions irréductibles en intensifiant l’exploitation des peuples, en les condamnant à la pauvreté, au chômage et aux guerres.

 

Aujourd’hui, nous assistons à de nouvelles manifestations de ces phénomènes et à un approfondissement de la crise capitaliste de suraccumulation et de surproduction.

 

En conséquence, tous les aspects prédateurs du mode de production capitaliste en son stade ultime, l’impérialisme, se renforcent. L’accumulation du capital monopoliste est accélérée par sa centralisation et sa concentration. De l'autre côté, la population relativement excédentaire eu égard des besoins de l’accumulation capitaliste, preuve de l’inefficacité du capitalisme, augmente et transparaît dans le chômage de masse, la prolétarisation des masses et la pauvreté, en particulier chez les jeunes. Dans le même temps, une partie des travailleurs est surexploitée avec une augmentation des heures de travail pour des salaires plus faibles. Avec le développement des forces productives, une bonne partie d’entre eux ne sont pas employés. Les effets inégaux de la crise dans les « centres capitalistes » (Allemagne, France) et la dite périphérie (Grèce, Italie, Portugal…) sont la conséquence de développements régionaux et nationaux inégaux dans le cadre des structures impérialistes.

 La crise est aussi utilisée comme un prétexte pour s'en prendre à chacune des avancées de la classe ouvrière, conquises tout au long d'une histoire faite de rudes luttes ouvrières, dont la plus significative fut l'instauration de pouvoirs ouvriers dans une partie de l’Europe. Dans le même temps, la mise en œuvre de mesures contre les peuples, décidées aussi bien par des gouvernements sociaux-démocrates que néo-libéraux, s’accélère et vise à faire diminuer le prix de la force de travail en Europe. Les droits des travailleurs tels que la limitation de la journée de travail, les conventions collectives, la protection au travail, et contre les caprices des employeurs, sont maintenant en danger. Le travail précaire est devenu l’un des principaux moyens d’exploitation chez les jeunes travailleurs, étant également utilisé pour limiter la capacité des travailleurs à s’organiser et à adhérer aux organisations de la classe ouvrière, comme les syndicats, et constitue par conséquent un instrument pour affaiblir la lutte de la classe ouvrière. La gratuité des soins de santé et de l’éducation sont en train d’être remis en cause et leurs prix augmentent. L’âge de départ à la retraite est relevé. Le système de sécurité sociale et d’autres fonctions de l’État au bénéfice de la classe ouvrière sont démantelés. Tous ces changements vont dans le sens de la privatisation, ouvrant la perspective de nouveaux profits pour le capital, et d'une société plus inégalitaire : des soins de santé, une éducation et la sécurité sociale de qualité seulement pour la bourgeoisie et non pour la classe ouvrière et les classes populaires.

 

La classe dirigeante capitaliste met en place et renforce des appareils de domination contre les peuples. La propagande des médias de masse, qu’ils soient financés par les États ou le capital, promeut l’anti-communisme, attribue la responsabilité de la crise à des pans entiers de la population et des peuples, défend le racisme, le chauvinisme et la xénophobie. Toute illusion sur le caractère démocratique des institutions de l’UE s'évanouit. Ces évolutions sont la preuve de la nature impérialiste de l’UE et réfutent toute illusion d’une Europe « plus sociale » qui, de par sa nature de classe, est impossible à réformer. Les rivalités entre pays capitalistes pour le partage des pertes de capital, conséquence inévitable de la crise, s’intensifient. Les rivalités dans l’UE et l’Eurozone reflètent précisément ce constat. Dans le même temps, ils sont unis dans leur offensive contre les travailleurs, ils leur demandent de faire des sacrifices au nom du sauvetae de l’Eurozone, de l’UE et de leur profitabilité. Les peuples ne doivent réaliser aucun sacrifice. Leur avenir et leur bien-être ne peuvent se trouver dans les institutions impérialistes.

 

La falsification de l’histoire et l’anti-communisme est financé et défendu par les institutions de l’UE et les Etats bourgeois aussi bien dans les anciens pays socialistes que dans les autres. La victoire des peuples sur le fascisme, l’importance historique de l’Armée Soviétique dans cette victoire, et les évolutions progressistes dans les pays socialistes sont méprisés. Le communisme est mis sur le même plan que le nazisme. On fait l'apologie des forces historiquement réactionnaires, y compris celles ouvertement terroristes et fascistes. Même le mouvement syndical subit la calomnie et les appareils d’Etat sont mobilisés, avec interdiction et brisage de grèves, contre les grèves. La criminalisation des Partis Communistes et des Jeunesses Communistes est mise à l'ordre du jour.

 

L’OTAN a confirmé le durcissement de sa position lors de son sommet de Lisbonne. La nouvelle offensive impérialiste en Libye sous le prétexte de la protection des civils, utilisant l’ONU dans ses plans d'occupation du pays et d'exploitation de ses réserves de pétrole, et les attaques planifiées contre la Syrie et l’Iran révèlent clairement au grand jour cette dangereuse offensive impérialiste qui ne peut être mise en échec que par le rassemblement des forces anti-impérialistes. Les contradictions inter-impérialistes s’intensifient tant entre les anciennes puissances impérialistes qu'entre celles-ci et les nouvelles puissances impérialistes.

 

Les effets de cette crise sont à l'origine de nouveaux mouvements impulsés par la jeunesse et les travailleurs dans plusieurs pays européens. Nous saluons les luttes courageuses des travailleurs et de la jeunesse, parmi lesquelles les luttes récentes des travailleurs en Grèce, au Portugal, en Espagne et dans d’autres pays, dans lesquels les jeunes communistes se posent comme défenseur et contre-attaquant face à l'offensive du capital.

 

Nous soulignons la nécessité de renforcer la capacité d'intervention des Jeunesses Communistes dans la jeunesse et les mouvements de la jeunesse, de renforcer la contribution des jeunes communistes au développement de la capacité d'action du mouvement ouvrier. C'est seulement de cette manière que la colère accumulée par les jeunes, qui voient les impasses se multiplier, trouvera une perspective. C'est seulement de cette manière que cette colère ne se retrouvera pas piégée dans le cadre de « nouveaux mouvements », dont le système fait la promotion, qui en usant des mots d'ordre tels que « sans les partis, sans les syndicats » essaient de calomnier la lutte de classe organisée révolutionnaire.

 

Les tentatives d’intimidation du mouvement ouvrier trouvent leur origine dans la peur des capitalistes que l'on fasse la comparaison entre le développement capitaliste actuel et les succès de la construction socialiste. Le système socialiste a prouvé sa supériorité sur le capitalisme. Il a garanti aux citoyens le droit de travailler dans une économie socialiste planifiée qui a développé les capacités de chaque pays, avec sécurité sociale, soins de santé et éducation gratuits. Il a supprimé l’exploitation et les inégalités entre peuples, régions, races, nations et genres. Le socialisme a mis en place la propriété sociale des moyens de production aussi bien dans les campagnes que dans les villes. Sur la scène internationale, le système socialiste mondial a joué un rôle décisif dans la victoire des peuples sur le fascisme et le nazisme et dans la destruction du colonialisme. Il a constitué le seul contre-poids réel à l’impérialisme. Il a soutenu les forces progressistes et anti-impérialistes dans le monde.

 

Les Jeunesses Communistes s'engagent à renforcer leur lutte, particulièrement aujourd’hui que la crise capitaliste s'approfondit car cela peut avoir des conséquences imprévisibles pour les peuples. Les organisations de Jeunesse Communiste portent une grande responsabilité, celle d'organiser la lutte de la jeunesse pour assurer la satisfaction des besoins actuels. Aujourd’hui, la richesse produite, la productivité du travail et le développement de la science et de la technologie peuvent satisfaire tous les besoins populaires actuels, réduire le temps de travail, éliminer le chômage, élever le niveau culturel et éducatif des travailleurs. A cette fin, les moyens de production ne peuvent plus être entre les mains de propriétaires privés qui les utilisent pour exploiter les travailleurs. Il est nécessaire de socialiser ces moyens de production privés et de les développer dans les intérêts des travailleurs. Nous insistons sur le fait que les peuples ne doivent pas reconnaître la dette capitaliste. La véritable dette est celle envers les travailleurs, en raison de leur exploitation et de leur dépossession par le capital monopoliste. Il n’y a pas d’unité avec les exploiteurs face à la crise, pas de sacrifice du peuple, cela ne ferait qu'augmenter la plus-value extraite par le grand capital et renforcer sa domination.

 

Les Organisations de Jeunesse Communiste ont une grande responsabilité dans l'avenir de leurs peuples. Leur travail idéologique dira la vérité sur la glorieuse histoire de la construction socialiste au 20èmesiècle. Leur renforcement et des actions coordonnées apporteront la conscience de la possibilité et de la nécessité de construction d'une société supérieure (socialisme et communisme), idée que le capital veut éliminer de l’esprit de la jeunesse. Leur organisation de la jeunesse militante renforcera la classe ouvrière et les peuples dans leurs luttes contre l’impérialisme.

 La perspective d’une construction socialiste et d’un avenir fait de communisme est la seule alternative réelle au système actuel d’exploitation.

 20 ans après il est clair que la défaite du socialisme était temporaire. L’évolution sociale ne peut être arrêtée.

L’avenir de la jeunesse est le Socialisme !
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