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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 18:47

 

Affiche_Non_au_licenciement_de_Jef-2-38e29.jpgUne porte qui s’entrebâille sur une femme, mère de famille, deux enfants sur les bras et trois autres qui jouent par terre, la pauvreté comme seul décor. Jeff Duval, l’agent d’Erdf qui se tient devant elle n’a que 23 ans, et est technicien clientèle ERDF. Il est envoyé par la Direction pour mettre en place un SMI (service minimum 1000 Watts) c'est-à-dire pour baisser la puissance électrique de cet appartement.

 

L’agent du service public commet alors le seul acte humaniste que lui intime son libre arbitre : il désobéit à cet ordre ingrat et laisse cette famille dans son plein droit énergétique. A la place du noir et du froid que sa Direction lui avait ordonné de faire rentrer dans ce foyer, il y laisse la chaleur, la lumière, l’eau chaude, la télé allumée pour les gosses. Il laisse dans ces murs ce que tout être humain devrait avoir droit sans condition : la vie.

 

Le droit à l’accès et à l’usage des énergies sont des droits fondamentaux. Ils permettent de sur-vivre dans la dignité lorsque qu’on est frappé par la pauvreté, la misère ou l’exclusion sociale et professionnelle, lorsque tous les jours, il faut choisir entre le contenu du frigo, et tout le reste. Nul ne peut en être privé.

 

Ce choix de résistance civique, cet acte de solidarité active, de protection des plus faibles et des plus fragiles, le « Robin des bois » du Val de Marne risque de le payer très cher. Sa Direction, après l’avoir traduit en conseil de discipline, s’est donné un mois de délai pour décider de la peine qu’elle se préparerait à lui infliger pour sa désobéissance. Il est menacé de licenciement.


Nous sommes indignés et révoltés par cette décision, nous tous et toutes qui tous les jours résistons, et, comme lui refusons de sanctionner toujours les plus pauvres pour n’enrichir toujours que les plus riches. Parce que le service public pour nous est porteur de valeurs de solidarité, sous soutenons ce salarié dans ce courageux acte solidaire.

 

Alors désobéir ? Oui ! Parce qu’aujourd’hui, face à ceux et celles qui aveuglément appliquent les plans sociaux ordonnés par les actionnaires sacrifiant des milliers de familles, face à ceux qui ordonnent des coupures de gaz et d’électricité alors qu’ils savent qu’ils feront descendre ces même familles de la dernière marche de chez eux à la rue , face à cette politique du bouc émissaire qui veut rafler les enfant pour mieux expulser les parents, face cette injustice sociale érigée en dogme, face à tout cela : désobéir et résister sont devenus un devoir.

 

Notre camarade et ami d’Erdf, ce résistant, cette tête dure, a un nom et un visage, il s’appelle Jef Duval. Son choix aurait pu être celui de nombreux d’entre nous. C’est un choix digne et juste. Nous lui exprimons, ainsi qu’à sa famille et à tous les camarades qui résistent avec lui, non seulement à Arcueil, mais partout en France, notre soutien fraternel.


Soutenez Jef signez et faites signez la pétition de la CGT: link

 

Avec Les Communistes, luttons pour la renationalisation et la constitution d'un monopol public de l'énergie, seule solution qui permettra à chacun de vivre dignement !

 

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 19:47

 fralib cgt

Communiqué de presse:

    

     Les jeunes et étudiants communistes du département saluent la victoire des travailleurs de Fralib. Les ouvriers de l’usine de Gémenos mènent un combat exemplaire contre le plan social d’Unilever, et viennent de prouver une fois de plus que la lutte paie.

     Leur victoire est une victoire de l’ensemble de la classe ouvrière ! Et quand les ouvriers se battent pour l’emploi et l’industrie, c’est aussi l’avenir de la jeunesse qu'ils défendent. Cette jeunesse populaire qui subit le chômage et l’austérité, est particulièrement victime de la crise du capitalisme.

     Nous réaffirmons donc notre soutien aux camarades qui combattent courageusement pour préserver l’emploi dans notre département, et qui s’opposent résolument au pouvoir des banques et patrons.

 

Magali Dalet, secrétaire fédérale des JC 13

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 12:12

  lutte-flunch.jpg     

A Flunch Aix en Provence, les employés travaillent dans des conditions scandaleuses ! Sous effectif permanent, surcharge de travail, surcharge horaire, pression permanente, non respect code du travail, non respect des conventions collectives, absences d'élection des délégués du personnel …

 

     Face à cette situation, les employés n'avaient jusqu'à présent que 2 choix : se taire ou partir ! (50% des effectifs ont été renouvelés en 4 mois). Depuis quelques semaines, il existe une alternative à cette impasse : rester et se battre pour faire respecter ses droits.

 

     C'est ainsi que les employés de Flunch se sont réunis et ont décidé de porter collectivement des revendications à la direction pour qu’elle se conforme au droit du travail et à la convention collective.

 

     La patron a refusé dans un premier temps de rencontrer les délégués élus par les salariés. Il ne s'est pas arrêté la, désemparé par l’expression légitime de ses salariés il n’a trouvé, entre vendredi et samedi, que les voies de la répression. Il a pris ainsi la décision injuste et illégale de licencier l'un des deux plongeurs, Robin, présent à la réunion des employés et membre du syndicat CGT. Cet employé avait été embauché alors que l'unique plongeur s'était écroulé de douleur lors d'un service (entre 400 et 600 personnes …) à la fin d'une semaine à plein temps.

 

     Le syndicat CGT a de suite réagis à cette attaque en organisant, le lendemain, un rassemblement devant Flunch pour alerter la clientèle des méthodes de la direction. Suite au rassemblement la direction a accepter de rencontrer les délégués des salariés.

 

         A cette réunion le patron a cédé sur la quasi-totalité des revendications, notamment sur la répartition des horaires, le respect des conventions collectives ainsi que sur la tenue des élections professionnelles qui n'ont pas été organisées l'année dernière. C’est la reconnaissance que la lutte des travailleurs de Flunch est juste.



     Cependant, la situation demeure inacceptable et préoccupante pour l’avenir. Car en contrepartie de ces concessions, la direction tente d’établir un climat de chasse aux syndicalistes.



    Elle refuse toujours de réintégrer le plongeur Robin, sans donner aucune raison valable et légale à la rupture de contrat signifiée arbitrairement en plein cœur du mouvement. Dans la foulée, elle a décidé de licencier un autre employé, Emmanuel, lui aussi en lutte dans l'entreprise et syndiqué à la CGT. Emmanuel est en CDI. Il est licencié pour faute grave à cause d’une altercation supposée avec un client remontant au … 4 août. Autant dire que tous les prétextes sont bons pour virer ceux en qui la direction voit des agitateurs et pour que la CGT ne s'implante pas dans l'entreprise.

    

     La stratégie de la direction est simple : satisfaire les revendications maintenant pour éteindre l’incendie et avoir la paix sociale mais faire des exemples pour dissuader à l’avenir les autres salariés de continuer à s'organiser pour faire respecter leurs droits. Les deux licenciements sont juridiquement contestables. Ils soulèvent déjà un vent de colère. Les salariés de Flunch ont vécu durement cette expérience mais savent en tirer les enseignements.

 

      Jeunes Communistes, nous dénonçons chaque jours les attaques du patronat contre les travailleurs, notamment dans la restauration où nombreux sont les jeunes qui vivent la pire exploitation. C'est pourquoi nous faisons notre le combat des travailleurs de Flunch et leurs exprimons notre solidarité.

     

Les travailleurs de Flunch d'Aix expriment la même colère que ceux de la raffinerie LyondellBassel à Berre ou encore des Fralib à Gémenos, la colère de ceux qui ont le plus intérêt au changement, à la fin de ce système !

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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 19:10

La période estivale arrivant, beaucoup d’étudiants sont contraints de chercher un emploi saisonnier quand ils ne sont pas déjà salariés lors de l’année universitaire. Parce qu’ils sont issus des milieux populaires, ils ne peuvent financer leurs études que par leur propre travail, avec les conséquences que l’on connaît sur leur réussite.

saisonniers_2011.jpgOuvriers et employés, dans les champs et sur les chantiers, dans les usines et dans les entrepôts, dans les magasins et dans les restaurants… Ces emplois saisonniers sont généralement précaires : contrats pourris – CDD, intérim. Trop souvent, les saisonniers sont contraints de travailler au noir, sans aucune protection sociale en cas d’accident… L’objectif de cette précarité : faire régner la terreur chez les travailleurs pour imposer des salaires de misère et des cadences infernales: souvent plus de 10 heures de travail quotidien, les dimanches et jours fériés inclus.

Rien que dans notre département, combien de serveurs dont on ne paye pas les heures supplémentaires à Aix-en-Provence, combien de caissières qui sont réquisitionnées tous leurs dimanches à Plan de Campagne !?

Cet été, les Jeunes communistes des Bouches-du-Rhône ont décidé de mener la lutte pour la défense des droits des travailleurs saisonniers ! Dans les cités universitaires, dans les foyers de jeunes travailleurs, les Jeunes communistes vont à la rencontre des saisonniers pour leur proposer de s'organiser, de se syndiquer. Trop souvent l'emploi saisonnier est perçu comme un travail temporaire sur lequel nous n'avons aucune prise. Nous disons que seuls, nous ne pouvons rien mais qu'ensemble nous pouvons porter nos revendications jusqu'à satisfaction.

Les patrons veulent vous faire croire qu'ils sont généreux de nous dépanner d'un travail l'été. Non, ils ont besoin de nous pour faire face au surcroît de travail lié aux touristes. Pas question de tout accepter ! De haute lutte, les salariés, les syndicats, les communistes au premier rang avec eux, ont acquis un droit du travail, des droits sociaux. Les patrons ne vous en informeront pas. Nous si! Défendons-nous! Ce n'est pas parce que nous sommes jeunes que nous devons nous taire et tout accepter sur le lieu de travail !

Nous exigeons :

- Le paiement de chaque heure travaillée.

- Les deux jours de repos obligatoires par semaine.

- Le paiement des heures supplémentaires majorées.

- Le respect de la dignité du travailleur par un logement correct et des horaires de travail normaux.


Tract en PDF
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31 juillet 2011 7 31 /07 /juillet /2011 16:18

A l'heure ou la crise frappe durement la jeunesse et les travailleurs dans le monde entier, les gouvernements aux ordres de la bourgeoisie nous font payer le prix fort. Salaires qui stagnent, chômage et précarité en augmentation, menaces contre la sécu, hausse de l'âge de départ à la retraite, attaques contre le droit de grève... et ça ne fait que commencer.

A Gemenos près de Marseille, les ouvriers de Fralib (les sachets de thé éléphant) luttent contre la délocalisation de leur usine. Les propriétaires de l'unité de production, le groupe Unilever, bien connu pour son attitude colonialiste et ses délocalisations sauvages ne veut rien entendre.

Pendant ce temps la jeunesse ouvrière subit la msère, le chômage et la précarité. Nous sommes tous concernés par la sauvegarde de l'emploi, notamment industriel. A chaque usine qui ferme, c'est notre avenir qui s'assombrit.

C'est pourquoi nous tenon à relayer le communiqué des salariés de Fralib, publié après qu'ils aient été déboutés.

 

"Le Tribunal de Grande Instance a rendu son jugement ce matin.

Il a débouté le Comité d’entreprise de ses demandes d’annulation de la procédure d’information et de consultation et du Plan de Sauvegarde de l’Emploi. 

Cette décision est critiquable dans la mesure où elle n’apporte pas de réponse précise aux critiques fondées que nous avons formulées. Nous continuons de penser que la procédure d’information et de consultation du Comité d’Entreprise n’est pas une simple formalité et que les représentants des salariés doivent disposer d’informations précises leur permettant de se prononcer valablement et en toute connaissance de cause. Nous avons donc d’ores et déjà décidé de faire appel de cette décision. Cette décision ne constitue, en rien, un démenti aux affirmations des organisations syndicales quant à la rentabilité, et à l’efficacité économique de notre site. Elle n’entrave pas non plus la poursuite de notre lutte et notre détermination pour le maintien de l’activité industrielle et la préservation de nos emplois.


L’action juridique n’est qu’un volet de notre lutte et un moyen de plus pour imposer le maintien d’une activité industrielle sur le site et des emplois. Une autre partie de notre activité consiste à démontrer, de manière irréfutable, que la décision d’UNILEVER de fermer notre site est un véritable scandale, que les conditions existent pour poursuivre une activité, et maintenir l’emploi pour les 180 familles. Nous avons, pour cela, avec le soutien des collectivités territoriales, initié une étude économique sur une solution alternatif afin d’évaluer précisément les conditions de sa rentabilité. Un rapport d’étape a été remis par l’expert chargé de cette étude et sur lequel nous souhaitons pouvoir, avec les collectivités territoriales engagées à nos cotés, communiquer par voix de presse dès le début de la semaine prochaine.


Ce matin, par une note, la direction de Fralib a invité les salariés à prendre « sereinement » leurs vacances pendant les 3 semaines à venir. En assemblée générale, avec une grande majorité des salariés nous avons décidé de rester vigilants et mobilisés. Nous avons pris les dispositions d’organisation afin de mettre « notre » usine sous surveillance. Nous ne sommes pas dupes s’agissant des buts recherchés par la direction à travers cette communication et visant à nous éloigner du site, et à altérer notre vigilance et notre détermination.


Vous l’aurez compris, nous ne lâchons rien et nous continuons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté : contre la fermeture de l’usine, pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité."


ENCORE ET TOUJOURS :

CONTINUONS LE BOYCOTT DE LIPTON !

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE !

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 14:25

Lien pour télécharger et lire le tract

ci dessous un extrait du tract 


 

Avec les jeunes communistes, je lutte et je m'organise pour :

Þ L'augmentation des salaires: 100% du SMIC dès la première année d’apprentissage !!!

Þ La gratuité totale des activités du CFA, y compris des options culturelles et sportives.

Þ Une meilleure information sur le Code du Travail et les droits des apprentis.

Þ Construction massive de Foyers pour les Jeunes Travailleurs: stop aux FJT privés trop chers, il faut des logements publics accessibles !!!

Þ Un droit de contrôle accordé aux représentants syndicaux pour faire respecter le Code du Travail dans nos entreprises.

 

Pourquoi on en est là ?

Les capitalistes (les grands patrons, les gros banquiers, les politiciens pourris...) doivent baisser toujours plus les salaires: c'est leur unique solution pour être compétitifs et maintenir leurs profits. Mais dans les grandes entreprises capitalistes, les travailleurs et leurs syndicats ne se laissent pas faire: ils sont plus nombreux, mieux organisés, plus déterminés...

Alors, les capitalistes préfèrent utiliser des petites artisans, des petits commerçants, des petits entrepreneurs pour faire le sale boulot: dans ces petites entreprises, les employeurs travaillent parfois autant que leurs employés et les travailleurs vivent dans des conditions scandaleuses: bas salaires, horaires interminables, cadences élevées, sécurité négligée... C'est là que l'exploitation est la plus dure.

Et qui en profite: les grands groupes capitalistes !!! Dans le bâtiment, l'industrie, le commerce, les services... la plupart des petites entreprises sont aux ordres des grands patrons, de la boite de BTP sous-traitante pour Vinci à la superette franchisée par Casino.

Et lorsque ces petites entreprises sont totalement indépendantes, elles subissent elles-mêmes la concurrence écrasante de ces grands groupes capitalistes... Et ce sont toujours les mêmes qui en souffrent : les ouvriers et les employés, en particulier les apprentis !!!

 

Combattre l'exploitation et préparer la Révolution

Il ne faut plus qu'on se laisse faire: partout où on peut, il faut que les travailleurs s'organisent en syndicats pour obtenir de meilleurs salaires, de meilleurs horaires, etc... Chaque jour, des milliers d'exemples nous montrent qu’il est possible d'imposer à nos patrons de quoi vivre dignement de notre travail.

Mais si on ne s'attaque pas aux grands capitalistes qui contrôle l'économie et aux politiciens qui tiennent le pouvoir, nos espoirs seront toujours limités. C'est pourquoi nous, les communistes, nous voulons en finir radicalement avec le capitalisme pour bâtir une société nouvelle: le socialisme !!! Nous voulons chasser du pouvoir les politiciens qui dirigent notre pays et protègent les grands patrons. Nous voulons que les travailleurs exercent eux-mêmes le pouvoir, décident de ce qu’il faut produire et comment il faut le produire.

 

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 17:48

affiche-revendik-final--2-.jpg Pour mener la lutte dans les entreprises, CFA, Foyers de Jeunes Travailleurs !

Lutter pour nos revendications !

Unir les travailleurs !

Vaincre le capitalisme !

 

Télécharger l'affiche en Couleur 

Télécharger l'affiche en noir et blanc

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 17:39
Jeunes communistes, nous alertons depuis bien longtemps sur la situation désastreuse de la jeunesse. Le taux de chômage des 15-24 ans atteint 23,3%. Le taux de chômage officiellement stable à 9,7%, augmente encore pour les jeunes, de 0,9% sur les trois derniers mois. Environ 630.000 moins de 24 ans sont privés d’emploi.
 
Le nombre total de personnes de moins de 30 ans au chômage atteint le million, et parmi elles, se trouvent quelque 150 000 chômeurs de longue durée. Un jeune sur cinq vit sous le seuil de pauvreté.
 
travail-dignite-1-N-B2jc.jpgEt même lorsque l'offre d'emploi existe c'est sous forme de contrat précaire. A Pôle Emploi, l’offre d’emploi 
précaire prend le pas sur l’emploi stable. Un jeune salarié sur deux n’a pas de CDI ! Les CDD d'un mois, les CDI 
de 8h par semaine, les temps partiels imposés… En moyenne le premier emploi stable arrive après 27 ans. Ils nous maintiennent dans la galère : en CDD, en Intérim pour étouffer la contestation, au chômage pour mieux faire pression sur les salaires et les libertés syndicales.
 
Ce n’est pas l’extension du RSA aux jeunes qui change quoi que ce soit, au contraire : Il y a 3 400 allocataires du RSA jeune sur les 160 000 éligibles au dispositif, pour un montant de 460€. Et puis nous ne voulons pas vivre des miettes que nous accorde le gouvernement, nous voulons vivre de notre travail !
 
Depuis maintenant une semaine, patronat et syndicats se retrouvent pour tenter de trouver un « point d'entente » sur l'emploi des jeunes.
 
Le premier objectif fixé par la « table ronde » est d'avancer sur des « mesures concrètes sur le logement, le transport, la restauration..» afin de faciliter l'accès à l'emploi. Loin de dénigrer ces questions, nous pouvons nous interroger sur la pertinence de pouvoir mieux se déplacer sans avoir d'emploi. C'est dans ce sens et à juste titre que la CGT estime insuffisant de « discuter du logement et des transports » et refuse de rester « dans le bricolage, le rafistolage ».
 
L'objectif principal semble être la redéfinition des stages. Sur ce point, les dernières mobilisations de la jeunesse ont été claires. Nous ne sommes pas opposés aux stages mais à la manière dont ils sont mis en place par le gouvernement. Les stages doivent être en lien direct avec la formation, c'est pourquoi nous demandons un véritable encadrement pédagogique. Le stagiaire n'est pas là pour faire le café au patron comme on le voit souvent.
De plus, le stage, comme toute activité salariale, doit être rémunéré à sa juste valeur. Sa rémunération doit être au moins égal au salaire minimum.
Pour nous, les stages sont le moyen de mettre en pratique les savoirs acquis et non des sous-emplois représentant un énième cadeau aux patronats. Dans ce sens, l'embauche du stagiaire doit être contrôlée. Son objectif principal étant l'acquisition d'un savoir faire, les stagiaires doivent être exclusivement embauchés en sureffectif.
 
Dans le contexte actuel, nous ne nous faisons aucune illusion, ce n'est pas dans les salons du gouvernement que la jeunesse précaire verra son sort s'améliorer.
Seule la lutte que nous menons chaque jour permet d'instaurer un rapport de force contre le patronat et d'arracher nos revendications justes et légitimes.
 
Les groupes de la Jeunesse communiste et les collectifs syndicaux de jeunes salariés sont autant d'outils pour organiser notre colère. Leur renforcement est la condition de la victoire !
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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 15:33

Le gouvernement continu les attaques contre la jeunesse et les travailleurs. Il l'a condamne au chômage, casse notre droit à l'éducation avec la loi LRU et la réforme CHATEL des lycées, il veut liquider les acquis sociaux et démocratiques issus du Conseil National de la Résistance... En clair, Il fait tout pour nous maintenir dans la misère et précarité.

Alors que de nombreux jeunes travailleurs, lorsqu’ils ne sont pas privés de travail, survivent avec un salaire insuffisant, le gouvernement de droite n’a augmenté le SMIC que du minimum légal( +1.6%). C'est une véritable insulte quant on sait que la France n’a jamais été aussi riche et que les entreprises du Cac 40 vont versés 43 milliards d’ € de dividendes en 2011 aux actionnaires et aux requins de la Finance. Un véritable coup dans le dos quand on sait que tout augmente : loyers, électricité, gaz...


Les jeunes communistes exigent une augmentation du SMIC en le portant à 1500€ et de tous les salaires et revenus sociaux (bourses en montant et en nombre sur critère sociaux). Par ailleurs, notre fédération soutient toutes les luttes revendicatives du département .

Nous pensons tout particulièrement, aux ouvriers de Fralib à Gémenos qui se battent contre la délocalisation annoncée de l'usine, aux postiers du 2ème arrondissement de Marseille qui luttent depuis plus de 100 jours pour des emplois stables ou encore les Dockers en grève pour la reconnaissance de la pénibilité de leur profession.


Tous unis on peut gagner contre le pouvoir capitaliste !

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