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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 09:48

Notre génération est la première à avoir été matraquée par l'idée que nous serions un nouveau type de citoyen, des "citoyens européens". A l'école, dès les premières classes, l'UE nous ait vendu comme notre sauveur, comme la solution à tous nos problèmes. On nous présenté l'UE comme garante d'une "Europe de paix"...


Mais qu'en est-il en réalité ?

 

kke-acropole.jpgEn réalité, l'UE n'est pas le paradis qu'on nous a vendu. Elle est un instrument des patrons européens pour mieux faire passer leurs attaques contre les peuples à travers la remise en cause de notre système de retraite, de protection sociale, de tous les acquis sociaux et démocratiques nationaux. Au nom de l'uniformisation Européenne les lycéens et les étudiants connaissent la privatisation de l'enseignement et ses conséquences désastreuses pour les enfants des classes populaires. L'UE c'est aussi la guerre, non pas pour la démocratie comme on voudrait nous le faire croire, mais pour des intérêts économiques notamment pétroliers comme en libye et bientôt en Iran.

 

Mais surtout, le cadre communautaire permet au dirigeant nationaux, à Sarkozy et Merkel, de se dédouaner, en disant "on n'y peut rien, c'est l'Europe" ! La réalité est autre, ces tenants du pouvoir ont intérêt aux réformes de l'UE et aucun n'a le courage de les affronter. Pour l'UE, pour l'euro, c'est l'Union sacrée de la droite, du PS, du Medef. L'idéologie dominante y met toutes ses forces: "il faut sauver l'euro!" et tous les sacrifices sont bons pour cela.

 

Communistes, nous sommes de toutes les luttes des travailleurs pour leurs droits, leurs salaires, leurs conditions de travail. Nous disons que des solutions immédiates existent pour inverser le rapport de force:

-Hausse générale des salaires, retraite à 60 ans.

-blocage des prix et encadrement des loyers.

-Nationalisation de la grande industrie et confiscation des entreprises qui délocalisent.

-Droits égaux entre tous les travailleurs-quelles que soient leurs origines.

-Fin de toutes les interventions militaires françaises à l'étranger, sortie de la France de l'OTAN.

 

Pour satisfaire ses revendications, il faut avoir le courage d'affronter les institutions internationales. Pour nous, il est clair qu'il faudra s'affranchir du carcan de l'Union Européenne, en finir avec ses outils (Euro, BCE...). Il est plus que jamais nécessaire de reconquérir la souveraineté populaire et construire de nouvelles coopération entre les peuples sur des bases de solidarité, de paix et de justice sociale.

D'ailleurs, les peuples quand on leur demande leur avis, ne se trompent pas: NON à Maastricht ou au Traité Constitutionnel Européen au Danemark, en Irlande, aux Pays-Bas ou en France. Un vote de classe, celui des ouvriers, des paysans, des employés, de ceux qui ont le plus intérêt à combattre le capital. Par l'organisation, par la lutte, nous pouvons, ensemble, imposer ce débat.

 

En complément de cet article nous vous conseillons de visionner l'extrait de l'excellente conférence d'Annie Lacroix-Riz (historienne) en cliquant sur le lien suivant :link

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 15:58

 

rencontre inter pcLa treizième rencontre internationale des partis communiste et ouvriers vient de se tenir à Athènes, du 9 au 11 décembre 2011. Les délégations des 78 partis ont adoptés la déclaration qui suit.


La situation internationale et la lutte pratique des communistes vingt ans après la contre-révolution en URSS. Les objectifs du développement de la lutte de classe dans les conditions de la crise capitaliste, des guerres impérialistes, des luttes populaires et des soulèvements en cours, pour les droits ouvriers et populaires, le renforcement de l’internationalisme prolétarien et du front anti-impérialiste, pour le renversement du capitalisme et la construction du socialisme


Les représentants de 78 partis venant de 59 pays différents ont pris part à la rencontre. Nombre de partis qui ne sont pas parvenus à participer pour déraisons indépendantes de leur volonté ont envoyé des messages écrits.


Nous saluons depuis Athènes la montée des luttes populaires. Elles libèrent un immense potentiel émancipateur contre l’impérialisme, contre l’exploitation et l’oppression capitalistes, pour les droits sociaux, les droits au travail, le droit à la société sociale des travailleurs du monde entier.


La rencontre s’est tenue dans le contexte critique où la crise capitaliste, profonde et prolongée, continue de dominer la situation internationale. Elle s’accompagne d’une escalade de l’agressivité de l’impérialisme telle qu’elle s’est exprimée dans les décisions du Sommet de Lisbonne qui a défini la nouvelle stratégie de l’OTAN.


Cette réalité confirme les analyses dressées dans les déclarations des 10ème, 11ème et 12ème rencontres internationales qui ont eu lieu au Brésil (Sao Paulo) en 2008, en Inde (New Delhi) en 2009 et en Afrique du sud (Tshwane) en 2010.


Il devient de plus en plus évident pour des millions de travailleurs que la crise est une crise du système. Il ne s’agit pas de défaillances au sein du système mais c’est le système lui-même qui est défaillant et qui engendre des crises régulières et périodiques.


Cette crise provient de l’aiguisement de la contradiction principale du capitalisme entre le caractère social de la production et l’appropriation privée capitaliste et non de telle ou telle gestion du système ou de tel ou tel dysfonctionnement dû à la cupidité de quelques banquiers ou capitalistes ou encore au manque de mécanismes régulateurs efficaces.


Cela souligne les limites historiques du capitalisme et la nécessité de renforcer les luttes pour la rupture anticapitaliste et anti-monopoliste, le renversement révolutionnaire du capitalisme.


Aux États-Unis, au Japon, dans l’UE et dans d’autres économies capitalistes, les impasses des diverses formes de gestion bourgeoise sont manifestes. D’un côté, les politiques d’austérité mènent à une récession profonde et prolongée. De l’autre côté, les politiques expansionnistes, avec de grands plans d’aides publiques aux groupes monopolistes, au capital financier et aux banques fait grimper l’inflation et gonfler la dette publique.


Le capitalisme transforme les faillites privées en faillites publiques. Le capitalisme n’a pas d’autre réponse à la crise que la destruction massive des forces productives et des ressources, les licenciements de masse, les fermetures d’usine, l’offensive généralisée contre les travailleurs et les droits syndicaux, contre les salaires, les retraites et la sécurité sociale, la baisse des revenus de la population, la hausse massive du chômage et de la pauvreté.


L’offensive anti-populaire se renforce. Elle se manifeste avec une intensité particulière dans certaines régions. La concentration et la centralisation du capital monopoliste intensifient le caractère réactionnaire du pouvoir politique et économique.


Sont mises en avant les restructurations capitalistes et les privatisations pour la compétitivité et la maximisation des profits du capital, pour lui assurer une force de travail à moindre coût et un recul de plusieurs décennies en termes de droits sociaux et de droits des travailleurs.


L’intensité de la crise, sa simultanéité à l’échelle mondiale, la perspective d’une reprise lente et faible intensifient les difficultés des forces bourgeoises à gérer la crise, ce qui amène à l’aiguisement des contradictions et des rivalités inter-imperialistes. Le risque de déclenchement de guerres impérialistes s’accroît.


Les attaques envers les droits démocratiques et la souveraineté des peuples s’intensifient dans de nombreux pays. Les systèmes politiques deviennent plus réactionnaires.


L’anticommunisme se renforce. Les mesures se généralisent contre l’activité des partis communistes et ouvriers, contre les syndicats, contre les libertés politiques et démocratiques.


Les classes dirigeantes multiplient les tentatives pour piéger le mécontentement populaire au travers de changements de système politique, en recourant à une série d’ONG pro-impérialistes et d’autres organisations, en tentant de canaliser la colère populaire dans des mouvements soi-disant sans affiliation politique ou même présentant des traits réactionnaires.


Nous saluons les luttes et révoltes populaires et ouvrières de grande ampleur pour les droits démocratiques, sociaux et politiques contre les régimes anti-populaires au Moyen-Orient et en Afrique du nord, tout particulièrement celles de Tunisie et d’Égypte.


Malgré les contradictions révélées par la situation actuelle, elles constituent une expérience significative que le mouvement communiste doit étudier et dont il doit se servir.


Dans le même temps, nous condamnons fermement la guerre impérialiste de l’OTAN et de l’UE contre le peuple Libyen et les menaces d’ingérence dans les affaires intérieures de la Syrie et de l’Iran ainsi que d’autres pays.


Nous considérons que toute intervention étrangère contre l’Iran, sous quelque prétexte que ce soit, va à l’encontre des intérêts des travailleurs iraniens et de leurs luttes pour les libertés démocratiques, la justice sociale et les droits sociaux.


Ces événements confirment la nécessité de renforcer les partis communistes et ouvriers pour qu’ils jouent leur rôle historique, de renforcer plus encore les luttes des travailleurs et des peuples pour la défense de leurs droits et de leurs aspirations, d’utiliser les contradictions du système et les contradictions inter-impérialistes pour une rupture au niveau du pouvoir et de l’économie qui aille dans le sens de la satisfaction des besoins populaires.


Sans rôle dirigeant des partis communistes et ouvriers et de la classe d’avant-garde, la classe ouvrière, les peuples seront à la merci de la confusion, de l’intégration au système et de la manipulation par des forces politiques qui représentent les monopoles, le capital financier et l’impérialisme.


Des réajustements importants dans le rapport de force international sont en cours : l’affaiblissement relatif de la position des États-Unis, la stagnation économique générale des pays capitalistes les plus avancés et l’émergence de nouvelles puissances économiques mondiales, notamment la Chine.


La tendance à l’intensification des contradictions va en se renforçant, entre les centres impérialistes eux-mêmes et avec les économies dites « émergentes ».


L’agressivité de l’impérialisme s’intensifie. Des zones de tension et de guerre existent déjà dans plusieurs régions du monde. Elles se multiplient : en Asie et en Afrique, au Proche-Orient avec l’agressivité croissante d’Israël, en particulier contre le peuple palestinien.


Dans le même temps, nous constatons la montée de forces néo-nazies et xénophobes en Europe, des interventions sous plusieurs formes, des menaces et une offensive contre les mouvements populaires et les forces politiques progressistes en Amérique latine.


La militarisation se renforce. Le risque d’un embrasement général à une échelle régionale est de plus en plus grand. En ce sens, l’élargissement et le renforcement du front politique et social anti-impérialiste et les luttes pour la paix, qui vont dans le sens de l’éradication des causes des guerres impérialistes, sont fondamentales.


Il y a deux voies de développement :

·la voie capitaliste, celle de l’exploitation des peuples. Elle présente des risques lourds de guerres impérialistes, des menaces sur les droits des travailleurs, les droits démocratiques

· et la voie de la libération avec d’immenses possibilités de défense des intérêts des travailleurs et des peuples, de réalisation de la justice sociale, de la souveraineté populaire, de la paix et du progrès. La voie des luttes populaires et ouvrières, la voie du socialisme et du communisme, historiquement nécessaire.


Grâce à la contribution décisive des communistes et du mouvement syndical orienté sur des positions de classe, les luttes ouvrières en Europe et dans le monde entier se sont encore renforcées.


L’agressivité impérialiste se heurte à une résistance populaire résolue au Moyen-Orient, en Asie, en Afrique et en Amérique latine.


Cette réalité, avec toute l’expérience accumulée jusqu’à présent, en particulier en Amérique latine, les luttes et les évolutions en cours, démontrent les possibilités de résistance, de lutte de classe, permettant aux peuples d’avancer, de gagner du terrain, en infligeant des défaites à l’impérialisme parce qu’ils ont comme objectif le renversement de la barbarie impérialiste.


Nous saluons les luttes des peuples et des travailleurs et faisons le constat de la nécessité de les renforcer.


La situation exige l’intensification de la lutte de classe, de la lutte idéologique, politique, de la lutte des masses pour mettre en échec les mesures anti-populaires et de mettre en avant des objectifs qui répondent aux besoins actuels des-peuples.


La situation exige une riposte organisée des travailleurs pour une rupture anti-monopoliste et anti-impérialiste, pour le renversement du capitalisme mettant fin à l’exploitation de l’homme par l’homme.


Aujourd’hui, les conditions sont mûres pour la construction de larges alliances sociales anti-monopolistes et anti-impérialistes en mesure de vaincre l’offensive et les agressions impérialistes, sous toutes leurs formes, de combattre pour le pouvoir et pour la mise en œuvre de transformations profondes, radicales, révolutionnaires.


L’unité de la classe ouvrière, l’organisation et l’orientation de classe du mouvement ouvrier sont des éléments fondamentaux pour la construction de véritables alliances sociales efficaces avec la paysannerie, les couches moyennes urbaines, le mouvement des femmes et le mouvement des jeunes.


Dans cette lutte, le rôle des partis communistes et ouvriers aux niveaux national, régional et international et le renforcement de leur coopération sont indispensables.


L’activité commune coordonnée des partis communistes et ouvriers, des organisations communistes de jeunesse et des organisations anti-imperialistes auxquelles les communistes apportent une contribution importante constitue un des éléments les plus sûrs pour avancer vers l’élargissement de la lutte anti-impérialiste et le renforcement du front anti-impérialiste.


La lutte idéologique du mouvement communiste est d’une importance vitale pour défendre et développer le socialisme scientifique, pour faire reculer l’anticommunisme contemporain, pour affronter l’idéologie bourgeoise, les théories anti-scientifiques et les courants opportunistes qui rejettent la lutte de classe, pour combattre le rôle des forces social-démocrates qui défendent et mettent en œuvre les politiques pro-impérialistes et anti-populaires en soutenant la stratégie du capital et de l’impérialisme.


La compréhension du caractère d’ensemble des luttes nécessaires à l’émancipation sociale, nationale et de classe, pour la mise en avant explicite de l’alternative socialiste, exige la contre-offensive idéologique du mouvement communiste.


Le renversement du capitalisme et la construction du socialisme constituent une nécessité impérative pour les peuples. A la mesure de la crise du capitalisme et de ses conséquences, les expériences internationales de construction socialiste prouvent la supériorité du socialisme.


Nous réaffirmons notre solidarité avec les peuples qui luttent pour le socialisme, avec ceux qui sont engagés dans la construction du socialisme.

Seul le socialisme peut créer les conditions de l’éradication des guerres, du chômage, de la faim, de la misère, de l’analphabétisme, de la précarité subie par des centaines de millions de personnes, de la destruction de l’environnement. Seul le socialisme crée les conditions du développement correspondant aux besoins présents des travailleurs.

Ouvriers, paysans, travailleurs des villes et des campagnes, femmes, jeunes, nous vous lançons un appel à la lutte, tous ensemble, pour mettre un terme à la barbarie capitaliste. Il y a de l’espoir, il y a une perspective. L’avenir appartient au socialisme.

Le Socialisme est l’avenir !

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2 décembre 2011 5 02 /12 /décembre /2011 11:03

 

oas-huma.jpgextrait de l'appel:


« De son vivant, le général Bigeard a toujours bénéficié de l’admiration des forces politiques les plus réactionnaires et de leur soutien actif. Et voici qu’une année après sa mort, il est de nouveau utilisé pour une manœuvre politicienne, orchestrée par le ministre de la Défense, dont le passé d’extrême droite est connu : le transfert aux Invalides de ses cendres.


On nous présente cet officier comme un héros des temps modernes, un modèle d’abnégation et de courage. Or, il a été un acteur de premier plan des guerres coloniales, un « baroudeur » sans principes, utilisant des méthodes souvent ignobles. En Indochine et en Algérie, il a laissé aux peuples, aux patriotes qu’il a combattus, aux prisonniers qu’il a « interrogés », de douloureux souvenirs. Aujourd’hui encore, dans bien des familles vietnamiennes et algériennes, qui pleurent toujours leurs morts, ou dont certains membres portent encore dans leur chair les plaies du passé, le nom de Bigeard sonne comme synonyme des pratiques les plus détestables de l’armée française.


Nous n’acceptons pas que la notion d’héroïsme soit liée à l’histoire de cet homme. Lors des guerres coloniales conduites par la France, les vrais héros étaient ceux qui, dans les pays colonisés, luttaient pour la liberté et l’indépendance de leurs peuples, ceux qui, en métropole, ont eu la lucidité de dénoncer ces conflits, si manifestement contraires au droit international, au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à l’intérêt même de la nation française.


L’objectif aurait été de réveiller les guerres mémorielles que les manipulateurs à l’origine de cette initiative ne s’y seraient pas pris autrement.


Nous exigeons que le gouvernement français renonce à cette initiative historiquement infondée, politiquement dangereuse et humainement scandaleuse. »


Dans notre département les criminels de l'OAS et les partisans de l'Algérie Française remuent encore. A Marignane la bataille fait rage autour d'une stèle aux profits des « martyrs » de l'OAS. Érigée, puis démantelée en 2008, le conseil Municipal vient de lui redonner vie... suite aux pressions de l'extrême droite raciste rassemblée dans « l'association de défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés de l'Algérie Française ».


Il y a un an, la mairie d'Aix devança le gouvernement en décidant de baptiser un rond point du nom du Général Bigeard. Immédiatement, Les Jeunes Communistes, le PCF et tous les anti-colonialistes ont organisé un rassemblement. Nous avons dénoncé cette insulte aux droits de l'homme et rebaptisé ce rond point Maurice Audin, du nom du mathématicien communiste torturé puis assassiné par l'armée française pour avoir soutenu la cause du peuple Algérien.


Hier, aujourd'hui, demain...nous combattrons par tous les moyens les colonialistes, leurs association bidons et tous les partis réactionnaires auxquels ils appartiennent !


Signez et faites signer la pétition: link

 

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 14:50
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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 13:30

Bourses non versées, CROUS privatisé, augmentation des loyers...ça suffit!

construction.png

 

L'UEC et la FSE, soutenu par la CGT appellent

à un rassemblement le Jeudi 24 Novembre à

11H30 devant le CROUS d'Aix-Marseille, cité-U

des Gazelles, 31 avenue Jules Ferry à Aix.

 

     Venez nombreux !

 

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 11:14

logement-uec.jpgLa situation du logement étudiant ne cesse de se dégrader, les premières victimes étant les enfants des classes les plus défavorisées qui ne peuvent pas payer des loyers exorbitants. Ainsi le nombre de fils d’ouvriers inscrits à l’université a chuté de 4 % en un an.

 

La casse des CROUS (Centre Régional des Oeuvres Universitaires et Scolaires), menée de concert avec une politique de promotion du logement privé spéculatif, est une attaque contre la démocratisation de l’enseignement supérieur. En effet, le fait de pouvoir se loger, sans être obligé de se salarier est une des conditions essentielles pour réussir ses études.

Pour les étudiants, la seule perspective, ce sont des contrats précaires, des stages bidon sous-payés. La précarité des jeunes ne cessent d'augmenter sous les attaques des capitalistes qui veulent nous faire payer leur crise. Ces attaques sont issues des directives européennes. Le capitalisme se réorganise avec sa crise et l'Union Européenne est leur outil pour mettre en place cette politique. Communistes, nous ne tomberons pas dans le fatalisme, nous n'attendrons pas une hypothétique alternance. Nous disons que c'est maintenant, par l'organisation, par la lutte que nous gagnerons.


C'est pourquoi l’Union des étudiants communistes a décidé de lancer une grande campagne pour la nationalisation du logement étudiant. Les logements existent, ils servent aujourd’hui à faire du profit sur le dos des étudiants. Nous estimons que ce besoin fondamental doit être sorti des logiques de marché. Cela passe par la nationalisation de ces résidences étudiantes privées, qui doivent être gérées par un service public du CROUS revalorisé, et sous le contrôle démocratique paritaire des étudiants et salariés du CROUS.


  Depuis le mois de septembre les étudiants communistes d'Aix et Marseille ont lancé leur campagne sous le mot d'ordre « ni précarité, ni charité, des logements pour étudier ! ». Nous avons recueilli plusieurs centaines de signatures, de la Cité U de Luminy à celle des Gazelles à Aix , cette campagne rencontre un fort écho dans notre département et ce n'est pas pour rien.

 

En effet, cette campagne fait écho à toutes les luttes menées ces dernières années par les étudiants. La logique de privatisation des CROUS est la même que celle des universités que les étudiants ont fermement rejeté en luttant en masse contre l'application de la LRU. De plus, la nationalisation du logement étudiant donne une alternative politique aux luttes victorieuses menées l'année dernière dans les cités U notamment à Aix contre l'augmentation des loyers.


  La lutte pour la nationalisation du logement continue, les Etudiants Communistes appellent à un rassemblement jeudi 24 novembre à 11h30 devant le siège du CROUS à la Cité U des Gazelles d' Aix-en-Provence. Ce rassemblement sera une nouvelle occasion de se faire entendre auprès des dirigeants du CROUS !

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19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 18:12

Depuis 2008, le système capitaliste est rentré dans une nouvelle période de crise. Cette crise systémique qui a d’abord commencé aux Etats-Unis et s’est ensuite développée en Europe ayant de nombreuses conséquences pour les classes populaires de notre continent.

etudiants_capitalisme.jpgLe système d’aide de la "Troika" qui vient en aide aux gouvernements de droites et sociaux-démocrates afin de sauver les capitalistes, ne peut pas arrêter la crise. Pire encore, en appliquant des mesures réactionnaires, ils ont conduit les peuples dans une situation encore plus difficiles dans une période ou la crise du capitalisme s’accentue.


Avec la crise, l’Union Européenne montre son vrai visage, celui d’une institution impérialiste dont l’objectif est de servir les intérêts de la bourgeoisie européenne.


La crise de la dette qui est un symptôme de la crise économique du capitalisme, n’est qu’un prétexte pour imposer des plans d’austérités aux classes populaires dans des pays comme la Grèce, le Portugal, l’Irlande, l’Espagne ou l’Italie. Ces politiques permettent la casse des droits des travailleurs, des étudiants et de l’ensemble de la population. Elles constituent une déclaration de guerre contre les intérêts du peuple.

Depuis 15 ans, le secteur de l’éducation a été le centre des attaques de l’Union Européenne qui veut instaurer les mêmes règles que dans les systèmes éducatifs anglais et américains. Depuis l’ouverture de l’Education au marché, les privatisations et la commercialisation des écoles publiques ont créé d’énormes possibilités de bénéfices pour les monopoles. Dans ce contexte, la situation qui est déjà très dure, va continuer d’empirer. Dans la continuité du processus de Bologne et du traité de Lisbonne, avec à présent la stratégie euro2020, les jeunes venant des classes populaires seront exclus des universités.


Nous, CJC (Catalogne), CJC (Espagne), COMAC (Belgique), EDON (Chypre), FGCI (Italie), JCP (Portugal), KNE (Grèce), UJCE (Espagne), UEC (France), déclarons, en ce jour du 17 novembre, journée internationale des étudiants, que :


1. L’éducation supérieure est un droit fondamental du peuple et de la jeunesse, qui ne doit pas être subordonnée aux intérêts privés.


  2. L’éducation et l’enseignement supérieur doivent être un service public, gratuit et laïc. Nous luttons contre les réformes capitalistes, pour que les universités servent les besoins des peuples et non les profits des capitalistes et des monopoles.


3. Nos pays doivent rejeter le Processus de Bologne, nous le mettrons en déroute !


4. Le but des universités doit être d’éduquer les jeunes et de leur permettre de poursuivre des projets de recherches de bonnes qualités et ce quelques soient les ressources de chacun.


5. Le capitalisme est un système qui ne permet pas à tout le monde d’étudier et de vivre dans des conditions décentes, c’est pour cela que nous nous battons pour le dépasser.


6. Les universités ne devraient pas appliquer des politiques impérialistes avec les autres pays en les forçant à mettre en œuvre les mêmes réformes que celles de l’UE, comme le Processus de Bologne.Les universités de tous les pays doivent promouvoir la coopération et des programmes de recherches basés sur la solidarité et les intérêts mutuels en fonction des besoins des peuples et non au profit des corporations multinationales.


7. Les étudiants venant du Tiers Monde pour étudier en Europe sont victimes de discriminations et de racisme. Les capitalistes les exploitent et participent au pillage de ces pays. Nous leurs exprimons notre entière solidarité, nous soutenons leur combat et nous les appelons à s’unir dans la lutte pour nos droits à tous.


8. Nous demandons instamment à nos universités de développer des partenariats avec les universités Palestiniennes, afin d’aider la lutte pour la vie, l’éducation et le travail que le peuple Palestinien mène dans des conditions très difficiles, en raison de la poursuite de la politique impérialiste d’occupation promue par l’Etat Israélien.


9. Nous dénonçons fortement le révisionnisme et l’anticommunisme dans l’éducation notamment via la falsification de l’histoire et l’amalgame entre nazisme et communisme.


10. Dans le même temps, nous luttons contre l’idéologie capitaliste dans la conception de l’éducation et nous appelons à une vraie démocratie dans l’élaboration des programmes et dans la gestion des universités, de manière à ce que l’éducation et les sciences puissent jouer un véritable rôle dans la société afin d’améliorer la vie des travailleurs.


Pour conclure, nous exprimons notre solidarité aux étudiants et aux jeunes du monde qui se battent pour des meilleures conditions de vie et d’études.

En avant pour un monde de paix, de solidarité, pour le socialisme, avec une Europe libérée de l’exploitation et avec des étudiants ayant de meilleures conditions d’études et vivant librement !

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 19:47

 fralib cgt

Communiqué de presse:

    

     Les jeunes et étudiants communistes du département saluent la victoire des travailleurs de Fralib. Les ouvriers de l’usine de Gémenos mènent un combat exemplaire contre le plan social d’Unilever, et viennent de prouver une fois de plus que la lutte paie.

     Leur victoire est une victoire de l’ensemble de la classe ouvrière ! Et quand les ouvriers se battent pour l’emploi et l’industrie, c’est aussi l’avenir de la jeunesse qu'ils défendent. Cette jeunesse populaire qui subit le chômage et l’austérité, est particulièrement victime de la crise du capitalisme.

     Nous réaffirmons donc notre soutien aux camarades qui combattent courageusement pour préserver l’emploi dans notre département, et qui s’opposent résolument au pouvoir des banques et patrons.

 

Magali Dalet, secrétaire fédérale des JC 13

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 14:06

mutuelle cgt

 Le Grand Conseil de la Mutualité présente actuellement de graves difficultés de trésorerie qui nécessite une intervention rapide afin que son avenir à court terme ne soit pas mis en cause. Les centres de santé sont le fruit d'un fort mouvement populaire et ils apportent des réponses originales et porteuses d'avenir.

 

Ils représentent une part importante des actes de soins dans notre département. Si leur éxistence devait être mis en cause, il y aurait donc, en plus des enjeux pour les 1200 emplois concernés un risque sanitaire. La question du droit à la santé, déjà posée, le serai d'autant plus fortement.


C'est pourquoi nous lançons aujourd'hui cet appel citoyen à la mobilisation pour assurer le devenir et la pérennité des centres de santé et des oeuvres sociales mutualistes. Le gouvernement porte de lourdes résponsabilités dans cette situation, par la réduction des ressources afféctées à la protection sociale et à la santé et les logiques assurancielles qu'il soutien.

 


En témoignent les éxigences nouvelles, notamment les ponctions financières qu'il fait peser sur les mutuelles. En résultent les difficultés grandissantes que rencontre la majorité de notre population pour se soigner.


Conscients de la nécessité d'une protection sociale de haut niveau permettant des dépenses de santé mieux remboursées, nous, élus, syndicalistes, mutualistes, citoyens, usagers ou non des centres de santé mutualistes des Bouches-du-Rhône, exigeons dès aujourd'hui sollenelement des pouvoirs publics.


Le déblocage d'un fond d'urgence nécessaire à la continuité des activités du Grand conseil de la Mutualité, et particulièrement de ses centres médicaux,

Ainsi que la tenue d'une table ronde afin de dégager les moyens pour en assurer la pérennité.

 

Premiers signataires :

Nicole ALLAISancienne présidente du Grand Conseil de la Mutualité

Jean-Marc CHARRIERMaire de Port-Saint-Louis-du-Rhône et Conseiller général,

Gaby CHARROUX, Maire de Martigues et Vice-président du Conseil général,

Mireille CHESSA , Secrétaire générale de l'Union Départementale des syndicats CGT des Bouches du Rhône,

Pierre DHARREVILLESecrétaire départemental du PCF 13,

Dominique EDDISecrétaire du syndicat des médecins des Centres de santé des Bouches-du-Rhône,

Patricia FERNANDEZ-PEDINIELLIMaire de Port-de-Bouc,

Yvette GIANAancienne présidente des Mutuelles de travailleurs des Bouches-du-Rhône et du Grand Conseilde la Mutualité,

Félix GIROLAMIancien président des Mutuelles de Provence et du Grand Conseil de la Mutualité,

Hélène HONDE, Secrétaire du syndicat CGT des employés du Grand Conseil de la Mutualité, syndicat UGICT-CGT du Grand Conseil de la Mutualité (Cadres),

Jean-François LONGOSecrétaire départemental de la FSU 13,

Roger MEIMaire de Gardanne,

Patrick PARRASecrétaire général de la CFDT des Bouches du Rhône,

Gilles PROU-GAILLARDSecrétaire général de l'UNSA,

Marcel TOUATIanimateur de l'Appel,

Frédéric VIGOUROUXMaire de Miramas et Conseiller général,

 

Signer la pétition: link

 

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 21:43

 

 

acropole-kke.jpgRetour sur les évènements des dernières semaines en Grèce.

  Un jeune communiste de la Vienne, qui est également de nationalité grecque et qui revient juste de Grèce nous fait part de son témoignage de la situation réelle du pays, situation quelque peu différente de celle que voudrait nous faire passer les médias...

Le calendrier est annoncé : Ce sera Mercredi  19 et Jeudi 20 novembre que sera voté à l’assemblée nationale Grecque (VOULI) le nouveau plan d’austérité. Le préavis de grève est lancé par le PAME, le syndicat de travailleurs, proche du KKE (Parti communiste grec). (PAME, panellinio métopo ergasoménon : front des travailleurs grecs).  Les syndicats révisionnistes  majoritaires, ADEDY (secteur public) et GSEE (secteur privé) proches du PASOK ne résistent pas à la pression de leurs bases militante et du PAME et appellent également à 2 jours de grève et de manifestations.

 

Depuis 2 ans, sous la pression des commissaires de la Troïka (Union Européenne, FMI, Banque centrale européenne), le gouvernement grec a annoncé, pas moins de 70 mesures d’austérité. Les principales mesures de ce nouveau plan d’austérité, le 4ème depuis le début de la crise, consistent surtout à imposer des « Contributions exceptionnelles » : 

                                                                   

 

                                                                                                       

 - « Contribution exceptionnelle » pour DEI (EDF grecque) pour chaque propriétaire, pouvant aller de 500€ à 2000€.

-          « Contribution exceptionnelle » au niveau de l’impôt sur le revenu pour tous les salariés. Le seuil d’imposition est abaissé de 12 000€ à 5000€ par an, avec …effet rétroactif 

-          La TVA est passée de 19% à 23% sur tous les produits en quelques mois.  Sont particulièrement  frappés les restaurants où la TVA est passée de 13% à 23%.

-          Coupes nettes pour les allocations familiales et autres aides aux plus démunis.

-          « Harmonisation » du prix du fioul domestique avec le prix du gasoil pour 2012 (1,40 € ) la pompe et l’hiver arrive !

-          « Flexibilisation » du Code du Travail avec la mise en place de nouveaux contrats d’embauche qui allègent le patronat, pas seulement au niveau des charges sociales mais aussi au niveau de toute contrainte liée au respect de la loi. (Ne pas oublier que c’est un gouvernement socialiste qui met en place des mesures que même la droite la plus réactionnaire n’avait pas osé mettre).

 

         Mais la mesure la plus symbolique consiste à baisser les salaires des salariés du public comme du privé (jusqu’à 35% pour les fonctionnaires).(Possible grâce au regroupement des 2 caisses de traitements  et confié à la gestion du trésor public). Le « RSA » grec à presque disparu laissant les bénéficiaires dépendants de la charité familiale. On pousse les salariés à se mettre en préretraite et on calcule les droits à la retraite sur les revenus des préretraites. Les associations subventionnées par l’Etat disparaissent. Les heures sup’ sont rarement payées. Les retards de salaires de 3 à 4 mois sont courants. Le SMIC tombe à 500 euros dans un pays où, dans les grandes villes, le coût de la vie est sensiblement le même qu’en France. Conséquence à tout ça, la FAIM fait son apparition dans certains foyers et surtout chez les jeunes étudiants ou inactifs, loin de leurs familles ou en rupture avec cette dernière.

 

La situation des écoles est particulièrement alarmante.  Les cantines scolaires ont du mal à être  ravitaillées, les enfants ne mangent pas à leur faim, certains font des malaises.Les directeurs d’écoles demandent aux fédérations de parents d’élèves de faire la quête pour acheter du fioul pour chauffer les écoles. Les livres scolaires ne sont plus distribués, un CD est donné pour chaque classe, les élèves sont invités à l’emprunter pour faire des photocopies des livres. La solution trouvée est d’adapter le modèle Américain aux écoles Grecques en faisant appel à des boites privées pour fournir en fioul aux écoles en échange d’un affichage visible de la marque.

 

Je ne reviendrai pas sur ce qui a provoqué cette situation mais je suis scandalisé par les propos tenus par les responsables politiques, et par certains « spécialistes » de la question qui donnent des leçons de morale. Si la Grèce est dans cette situation c’est à cause de gestion calamiteuse des gouvernements européens mais surtout à cause  de la logique libérale qui, dans sa nature même, est amenée à provoquer  ce genre de situation. L’histoire nous la montré. Ces « spécialistes » qui vomissent à tour de rôle des mensonges et insultent le peuple grec en disant : « la situation économique de l’UE est très fragilisé à cause de la dette grecque…cette dette grecque est due à la fainéantise des travailleurs grecques, à leurs avantages  et  au fait que les Grec volent le fisc en ne payant pas d’impôts » En clair c’est à cause du comportement irresponsable des travailleurs grecs, si le travailleur Allemand ou Français se voit subir, à son tour, une cure d’austérité. Messieurs, la stigmatisation d’un peuple est extrêmement dangereuse. L’histoire nous l’a prouvé.

 

Ces propos ne rendent pas insensible les grecs qui, en plus de se faire humilier par la Troïka, leur gouvernement et leurs patrons, deviennent la risée, la honte de l’Europe.

Les dirigeants politiques accusent les révoltés de ne pas être des bons patriotes et de fuir leurs responsabilités. Mais qui sont les vrais patriotes ? Ceux qui saignent les masses populaires à blanc ou ceux qui résistent et luttent pour le droit du peuple à vivre de façon descente ?

Les solutions pour la jeunesse grecque ? Accepter  des jobs, très mal rémunérés, la plupart du temps sans contrat de travail où il faudra marcher au pas s’il ne veut pas se faire virer. Accepter des retards de salaires,  parfois de plus de 8 mois. Retourner à 30-40 ans au domicile parental pour partager les frais.

Ou alors, partir à l’étranger. Espérer pouvoir travailler dans un autre pays et quitter sa famille, ses amis, son conjoint(e), son quartier…

On notera une augmentation de 40% du taux de suicides un Grèce en 1 an, et les dernières mesures prises ne feront qu’accentuer ce phénomène.

 Les 24h de grève ont été très suivies, plusieurs centaines de milliers de personnes sont descendus dans la rue le mercredi formant ainsi la plus grande manifestation jamais organisé depuis 1974 et la chute de la dictature des colonels.

 

 

 

Malheureusement lors de la manifestation du Jeudi 20 à Athènes des affrontements ont éclatés entre le service d’ordre du PAME-KNE et des « cagoulés ».

Déroulement des faits par différentes sources (pas seulement communistes) :

 Comme à l’habitude le premier cortège, le plus massif, arrivé sur la place Syndagma (Place de la Constitution) est celui du PAME, syndicat de travailleurs proche du KKE (PC Grec) et des Jeunes Communistes. Le bureau national du KKE l’a annoncé, ils bloqueront les entrés du Parlements pour « empêcher les députés » de s’y rendre, un geste surtout fort en symbole. L’occasion pour des groupes de « koukouloforoi », traduisez cagoulés, d’infiltrer la manifestation pour tenter de rentrer dans la l’assemblée et, comme ils le disaient, « y foutre le feu ». Chassés de la manif par le SO de la manif (surement sans ménagement) les cagoulés répliquent et, rejoins par différents groupuscules, ils entament un lynchage spectaculaire sur la manif, protégée vaillamment par le SO. Jets de pierres, de bouteilles, de fumigènes, de cocktails Molotov, de lacrymogènes…pendant plusieurs dizaines de minutes. Le SO garde les rangs et ne réplique qu’aux assauts  aux corps à corps. Résultats, des dizaines ne blessés et un mort. Un syndicaliste du PAME de 53 ans, ouvrier du bâtiment mort d’une crise cardiaque due aux lacrymogènes.

Les vidéos sont disponibles sur youtube. Sur le mur du groupe facebook des JC Loire.      

 

Mais qui sont ces « cagoulés » ? Il est difficile de le savoir mais ce qui est sûr c’est que l’on trouve un peu de tout : certains anarchistes évidemment qui ont étés déçus de ne pas avoir pu profiter de la force du SO pour réaliser leur fantasme de brûler l’assemblée, « symbole du pouvoir », comme ils ont brûlé la banque avec les trois salariés et clients en 2009, ce qui a servi de catalyseur au mouvement populaire de l’époque. On peut y rajouter certains libertaires, trotskystes, autonomes, opportunistes. Mais aussi des groupuscules d’extrême droite qui ont par là l’occasion de frapper sur  leur plus grand ennemi historique, les communistes. Mais également des policiers en civil. (De nombreuses vidéo disponibles sur internet montrent des « cagoulés » sortir de la manif pour rejoindre les cordons de CRS cachés dans les rues adjacentes.) Toutes des personnes qui ont, de près ou de loin, un intérêt à semer la panique et la peur dans les manifs  populaires, œuvrant ainsi pour le plus grand bonheur des dictateurs financiers.

 

Le versement, décidé il y a quelques jours, de 1000 milliards d’euros et l’effacement d’une partie de la dette ne fera que repousser l’échéance de la fin inévitable de l’implosion du système financier.  

Mais d’où viendrait la solution ?

  Des « aganaktismenoi » (indignés) qui après avoir campé pour un temps sur la place Syndagma, se sont rendus compte que sans action radicale et sans bloquer le système de production rien ne changera ?

De la droite qui promet une gestion de la crise bien plus « humaine » si elle était amenée à reprendre le pouvoir ?

Ce qui est sûr c’est que les sondages montrent que s’il y avait une élection partielle, aucun parti ne pourrait gouverner seul.

 

Le Parti Communiste Grec est crédité aujourd’hui de 15% et chaque jour il se renforce un peu plus en masse militante et en crédibilité. (Les évènements de la dernière manif ont consolidé encore d’avantage la confiance et le soutient d’une grande partie de l’opinion publique envers le KKE).

 

Le KKE, par l’intermédiaire de son secrétaire générale Aleka Papariga, vient de lancer un appel à « ne pas payer les nouveaux impôts » et à remettre aux délégués syndicaux et aux responsables locaux du KKE les factures pour les retourner à l’envoyeur. (à ne pas confondre avec le collectif « den plirono » (je ne paye pas), un collectif groupusculaire.

Des initiatives courageuses qui montrent que la seule réponse, la seule solution à apporter doit être courageuse et radicale. Un soulèvement du peuple et par le peuple en Grèce et dans toute l’Europe pour s’émanciper de la dictature des marchés financiers. Rien d’utopique dans cela, juste une nécessité pour sauver la dignité humaine.kke2-logo.jpg

 

 

 

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